Trop de points à améliorer (ex. : plus de 30% de points 2 NC IPM)
L'opérateur fait-il un usage correct de ses certificats et/ou la dénomination "IPM"
4. technique de culture et traitement post-récolte
4.1 matériel de reproduction
Tous - fourrages
L’agriculteur contrôle que le matériel de reproduction livré et les graines destinées à la production les graines germées soient visuellement exempts de maladies.
Les parcelles de betteraves sucrières, carottes, laitues et endives semées à partir de 2019 avec des semences traitées aux néonicotinoïdes clothianidin (Poncho 600 FS, Poncho beta), thiamethoxam (Cruiser, Cruiser 600 FS) et imidaclopride (Gaucho 70 WS) sont soumises aux restrictions suivantes au niveau de la rotation :
- Aucune culture attractive pour les abeilles ne peut y être semée ni cultivée au cours des deux années qui suivent celle du semis. Les engrais verts fleurissants peuvent être semés à condition que la floraison soit empêchée par un traitement mécanique. (voir liste de cultures sous annexe 15.3)
- Au cours des trois années suivantes, des cultures moins attractives pour les abeilles peuvent y être semées ou cultivées (comme par exemple les pommes de terre, le maïs, le lin textile, ...) voir liste de cultures sous annexe 15.3
En cas de bail à rente :
- Le BAILLEUR joint au contrat de culture une déclaration signée par parcelle, mentionnant si les semences de betteraves sucrières, carottes, laitues et endives ont été ou non traitées au moyen des substances actives imidaclopride, clothianidin et/ou thiametoxam
- Le LOCATAIRE joint au contrat de culture une déclaration signée par parcelle, mentionnant si les semences de betteraves sucrières, carottes, laitues et endives seront ou non traitées au moyen des substances actives imidaclopride, clothianidin et/ou thiametoxam.
(Région flamande)
Utiliser du matériel végétal sain, des semences saines ou du matériel de reproduction conforme à la législation régissant la production et la commercialisation des semences et plants pour les espèces concernées.
Toute parcelle de betteraves sucrières semée avec des semences traitées aux néonicotinoïdes (ex. clothianidine, thiaméthoxame ou imidaclopride) est soumise aux restrictions suivantes au niveau de la rotation :
- Aucune culture attractive pour les abeilles ne peut y être semée ni cultivée les deux années qui suivent celle du semis de betteraves sucrières. Les engrais verts fleurissants peuvent être semés à condition que la floraison soit empêchée par un traitement mécanique. (La liste des cultures autorisées est publiée sur phytoweb en annexe des autorisations d’utilisation des néonicotinoïdes).
- Au cours des troisième à cinquième années qui suivent celle du semis de betteraves sucrières, des cultures moins attractives pour les abeilles peuvent y être semées ou cultivées. (La liste des cultures autorisées est publiée sur phytoweb en annexe des autorisations d’utilisation des néonicotinoïdes)
- En cas de mise à disposition de la parcelle concernée :
une déclaration signée entre les parties est rédigée pour la parcelle indiquant si les semences de betteraves sucrières ont été traitées ou non avec les substances actives imidaclopride, clothianidine ou thiaméthoxame. Cette déclaration prévoit également que la traçabilité de tout traitement des semences de betteraves est assurée au moyen d’un document écrit au cours des 5 années suivant le semis de ces semences traitées aux néonicotinoïdes lors de chaque mise à disposition de ces parcelles.
(Région wallonne)
Lutter contre les repousses de pommes de terre durant toute la rotation. (Région wallonne)
Pour les cultures présentes au sein de son exploitation, l'agriculteur dispose d'une synthèse de l'information relative aux propriétés des variétés cultivées, notamment celle concernant la sensibilité et la résistance/tolérance aux maladies si elle est disponible.
Pour les cultures en Flandre, l'agriculteur dispose au moins des listes suivantes :
- pour les céréales, le lin et le colza : listes établies par LCG,
- pour le maïs : listes établies par LCV,
- pour la betterave sucrière et la chicorée : listes établies par l'IRBAB,
- pour les pommes de terre : listes établies par PCA, Inagro.
Sur base de cette information et si des variétés résistantes/tolérantes sont disponibles, les variétés semées/plantées sont choisies selon leur résistance ou leur tolérance aux maladies importantes, sauf si la demande du marché impose un autre choix.
Légumes (marché du frais) - fruits
Pour les cultures présentes au sein de son exploitation, l'agriculteur dispose d'une synthèse de l'information relative aux propriétés des variétés cultivées, notamment celle concernant la sensibilité et la résistance/tolérance aux maladies si elle est disponible. Sur base de cette information et si des variétés résistantes/tolérantes sont disponibles, les variétés semées/plantées sont choisies selon leur résistance ou leur tolérance aux maladies importantes, sauf si la demande du marché impose un autre choix.
Céréales - chicorée - houblon - tabac - semences et co-produits - plants - céréales immatures et cultures associées - légumes (marché du frais) - fruits
Appliquer la rotation des cultures à toutes les cultures annuelles de pleine terre en plein air avec un minimum de 1 année sur 2 avec les particularités suivantes :
Betteraves sucrières et fourragères
Rotation des cultures betteraves sucrières et fourragères : minimum une année sur 3
Pommes de terre
Rotation des cultures pommes de terre : 1 année sur 3 pour les pommes de terre de consommation à l'exception de la culture en serres permanentes. En région wallonne, de préférence 1 année sur 4.
Plants
Rotation des cultures plants (pommes de terre) : minimum 1 année sur 4.
Céréales, cultures d'oléagineux et de protéagineux
Céréales : maximum 2 cultures de céréales sur 3 années ; de préférence, éviter un froment après froment.
Rotation culture - colza : Minimum 1 année sur 3.
Rotation cultures - pois fourrager, féverole, lupin doux : minimum 1 année sur 3.
Rotation cultures - lin : minimum 1 année sur 6.
Légumes industriels - marché du frais (plein air)
Rotation cultures - légumes industriels et marché du frais plein air : minimum une même culture une année sur 3 (mais possibilité d’avoir 2 cultures d’une même espèce la même année sur la même parcelle)
Rotation cultures - pois de conserverie : minimum une année sur 6
Rotation cultures salsifis : minimum une année sur 4.
Petits fruits et fruits secs
Rotation cultures fraises : minimum une année sur 3
Framboise : revenir la deuxième année dans les interlignes, ensuite rotation sur 5 ans (Région wallonne)
Fourrage prairie - autres fourrages destinés à l'alimentation animale
Choisir les espèces et variétés cultivées/(sur)semées en fonction des conditions pédoclimatiques de la région (Région Wallonne)
Céréales - maïs fourrager
Rotation culture - maïs : Monoculture à éviter (pas d’application pour les exploitations avec uniquement maïs et prairie) (Région wallonne).
Maïs : En présence de chrysomèle des racines du maïs, en zone focus, l’année suivant la capture de l’insecte, obligation de rotation de 1 année sur 2 (Région wallonne)
Maïs : en cas de présence de la chrysomèle du maïs, respecter une rotation de minimum 1 année sur 2 ou appliquer une lutte appropriée au semis (Région flamande).
Maïs : En cas de capture de chrysomèle des racines du maïs les agriculteurs de la zone focus concernés (les parcelles situées dans un rayon d' 1 km autour du point de capture) acceptent l'installation de pièges à phéromones dans leurs parcelles de maïs situées dans cette zone. (Région wallonne)
Maïs : en cas de présence de chrysomèle du maïs :
- année de constatation : lutte en cas de dépassement de la limite de dommages (1 coléoptère par 50 plantes);
- année suivant l'année de constatation : labourage obligatoire; ne pas cultiver de maïs sur la parcelle concernée, ou alors en utilisant un insecticide de sol approuvé pour la lutte contre la chrysomèle du maïs et en plaçant des pièges de monitoring conformément aux directives du département "Landbouw en Visserij".
Légumes - marché du frais - légumes industriels sans intervention manuelle - plants
Carottes, panais, céleri-rave, racines de chicons, haricots, oignons : rotation de minimum 1 année sur 3. (Région flamande)
4.2 engrais
Pdt, céréales, céréales immatures, betteraves sucrières, chicorée, semences, plants, tabac, houblon, légumes (marché du frais - plein air), légumes industriels, fourrages grossiers :gérer la fertilisation à la parcelle de façon cohérente pour toutes les cultures de la rotation. (Région wallonne)
4.3 Produits phytopharmaceutiques et biocides
L’agriculteur a accès à l'information relative à la liste des produits phytopharmaceutiques agréés.
Les produits phytopharmaceutiques agréés par culture sont aussi disponibles sur le site web : www.fytoweb.fgov.be.
Fourrage prairie - autre fourrage pour l'alimentation animale : l’agriculteur a accès à l'information relative à la liste des produits phytopharmaceutiques agréés.
Les produits phytopharmaceutiques agréés par culture sont aussi disponibles sur le site web : www.fytoweb.fgov.be.
Choisir le produit selon son efficacité en fonction du stade de la culture, de la maladie, du nuisible ou de la mauvaise herbe et en fonction de la présence d’organismes utiles.
Appliquer les produits conformément à la technique reconnue pour le type de formulation utilisée ou, le cas échéant, conformément à ce qui est mentionné sur l’acte d’autorisation.
Effectuer le traitement dans les conditions climatologiques les plus favorables à une efficacité optimale du produit.
Lors de l’application des produits phytopharmaceutiques, diluer les résidus de pulvérisations et les réappliquer sur le champ. (Région flamande)
Lors de l’application des produits phytopharmaceutiques, éviter les déversements et ne pas remplir l’appareil sur des surfaces dures non pourvues d’évacuation, afin d’éviter toute contamination. (Région flamande)
Lors de l’application des produits phytopharmaceutiques, effectuer le nettoyage de l'appareil nécessaire sur le champ ou sur une surface en dur pourvue de l’évacuation nécessaire, et traiter l'eau résiduelle d'une manière appropriée (filtre bio, phytobac, évaporation, traitement physico-chimique). (Région flamande)
S’ils sont disponibles, choisir des produits sélectifs pour préserver les organismes utiles.
Fourrage prairie et autres fourrages destinés à l'alimentation du bétail : s’ils sont disponibles, choisir des produits sélectifs pour préserver les organismes utiles.
Choisir les produits en fonction de leur efficacité, de leur toxicité, du risque de développement de résistance et des risques pour l’environnement.
Fourrage prairie et autre fourrage pour l'alimentation du bétail : choisir les produits en fonction de leur efficacité, de leur toxicité, du risque de développement de résistance et des risques pour l’environnement.
Disposer pour chaque végétal de l’information relative aux principales maladies, mauvaises herbes et/ou organismes nuisibles et utiles.
Fourrage prairie et autres fourrages pour l'alimentation du bétail : disposer pour chaque végétal de l’information relative aux principales maladies, mauvaises herbes et/ou organismes nuisibles et utiles.
La fumigation n’est permise que si elle est déclarée nécessaire par une analyse du sol ou du végétal. Elle doit alors être exécutée de façon conforme à l’autorisation du pesticide. Dans la mesure du possible, il faut opter pour une désinfection du sol non-chimique.
Concernant la gestion des risques de résistance, respecter les doses conformément à l’étiquette.
Respecter les principes de base et/ou les conseils diffusés dans les avertissements concernant la gestion des risques de résistance. Si un risque de résistance est connu pour un produit, les modalités d’application définies dans les actes d’autorisation le prennent en compte. (Région wallonne)
Fourrage prairie et autres fourrages destinés à l'alimentation du bétail : respecter les principes de base et/ou les conseils diffusés dans les avertissements concernant la gestion des risques de résistance. Si un risque de résistance est connu pour un produit, les modalités d’application définies dans les actes d’autorisation le prennent en compte. (Région wallonne)
Légumes marché du frais (sous abris) - avec passeport phytosanitaire - fruits - vente directe : s’il y a un risque de résistance, appliquer des méthodes et produits non-chimiques.
Dans le cadre de la gestion de la résistance, parmi les produits phytopharmaceutiques autorisés et disponibles, utiliser en alternance et/ou en mélange ceux qui ont un mode d’action différent.
Fourrage prairie et autres fourrages pour l'alimentation du bétail : dans le cadre de la gestion de la résistance, parmi les produits phytopharmaceutiques autorisés et disponibles, utiliser en alternance et/ou en mélange ceux qui ont un mode d’action différent.
S’il y a un risque de résistance, appliquer des méthodes et produits non-chimiques.
Utiliser des buses permettant de réduire de minimum 50 % la dérive des brumes de pulvérisation pour les cultures en plein air OU utiliser des techniques de réduction de la dérive de minimum 50%. En production de fruits à pépins et à noyaux cette mesure est d'application à partir du 1er janvier 2020 (Wl)
Respecter une zone d' 1 mètre sans culture le long des cours d'eau tel que déterminé dans le "verzamelaanvraag" et indiqué sur les orthophotoplans du "e-loket" (le long des cours d’eau qui sont indiqués en mauve et en bleu). (Région flamande)
4.8 analyse du sol et/ou substrat au niveau du site de production
La fertilisation doit être fondée sur une analyse du sol, de l’eau ou du végétal, ou une analyse standard (N, P, K, pH, taux de carbone, calcium, magnésium, humus) de la couche arable doit être effectuée tous les 4 à 5 ans (conserver les résultats).
Légumes marché du frais (sous abris) : la fertilisation doit être fondée sur une analyse du sol, de l’eau ou du végétal, ou une analyse standard (N, P, K, pH, taux de carbone, calcium, magnésium, humus) de la couche arable doit être effectuée tous les 4 à 5 ans (conserver les résultats).
4.9 gestion du sol et du substrat et technique de culture intégrée
En vue de prévenir l'érosion, des mesures sont reprises à l'annexe 14.6 (Région flamande).
Pour les parcelles moyennement sensibles à l’érosion (orange), il est conseillé de suivre les mesures de l'annexe 14.6. (Région flamande)
En vue de prévenir l'érosion, des mesures sont reprises à l'annexe 14.6 (Région flamande).
Pour les parcelles fortement (rouge) et très fortement sensibles (violette) à l’érosion, les mesures de l'annexe 14.6 sont obligatoires (Région flamande)
Mettre en œuvre des pratiques culturales qui contribuent à une utilisation responsables et limitée des pesticides. Des exemples de mesures sont présentés en annexe 14.3. En appliquer au moins une.
Appliquer au moins 2 mesures parmi celles proposées en annexe 14.1 en faveur de la biodiversité, des structures écologiques et des organismes importants pour les cultures.
Les méthodes biologiques, physiques et autres méthodes non chimiques durables, doivent être préférées aux méthodes chimiques si et seulement si elles ont fait la preuve d’une efficacité, d’une faisabilité et d’une rentabilité économique suffisantes. Appliquer au moins une des mesures de l’annexe 14.5
6. enregistrement
6.3 enregistrement
L’utilisation de produits phytopharmaceutiques et de biocides doit être enregistrée dans les 7 jours qui suivent le traitement. L’agriculteur peut utiliser les documents existants (p.ex. carnet de pulvérisations, un carnet de champ), compléter la fiche culture/parcelle ou utiliser un autre format de document.
Données à enregistrer pour les produits phytopharmaceutiques:
- Nom commercial du produit utilisé
- Date d’application
- Culture traitée
- Localisation de la culture traitée (n° de serre, de parcelle ou de l’unité de stockage) en cas de traitement après récolte
- Dose utilisée par ha ou par tonne en cas de traitement après récolte
Remarque : la possibilité de commercialiser du plant de pommes de terre comme pommes de terre de consommation est conditionnée par le respect des exigences visées par l’exigence 4.3.4, comprenant notamment la tenue du registre des pulvérisations.
Pour les biocides, les données à enregistrer sont les suivantes :
- Type d’équipement traité (machines, caisses, palettes, autres récipients, unités de stockage, véhicules, infrastructures)
- Date de traitement
- Biocide (dénomination commerciale complète) utilisé
- Concentration et quantité appliquée.
Ces exigences sont également valables si les traitements sont effectués par des tiers.
Recommandation pour les productions non destinées à la consommation animale ou humaine.
Enregistrement de la lutte non chimique effectuée (mécanique, biologique, …).
Noter sur la fiche sur quelle base la lutte a été décidée (observations, référence de messages d’avertissement, analyse d’un échantillon …).
Mentionner sur la fiche si le traitement a été efficace (oui, non, pas d'avis).
L’agriculteur enregistre tous les produits phytopharmaceutiques (herbicides, fongicides et insecticides) utilisés avant, pendant et après la culture (traitement post-récolte) sur la fiche de parcelle ou de culture (si d’application) ou un carnet de champ. Les données suivantes doivent être enregistrées:
- Date d’application
- Lieu d’application (parcelle)
- Nom de la culture emblavée
- Nom de la variété (si la variété est identifiée)
- Le prédédent cultural
- L'ennemi visé
- Nom du produit utilisé
- Dose utilisée
- Nom de l’exécutant (l’agriculteur, l’entrepreneur agricole ou du personnel compétent). Recommandation pour les betteraves sucrières, les COP, la chicorée et les CiCa.
contrôle visuel - modules A et B
1. entreprise et bâtiments
1.1 stockage des produits phytopharmaceutiques et des biocides
Les produits phytopharmaceutiques non utilisables (PPNU) sont rangés ensemble avec la mention “PPNU/périmé”. Les produits destinés à des fins privées sont rangés ensemble avec la mention "privé".
Sont considérés comme PPNU, les produits qui ne peuvent plus être utilisés pour différentes raisons :
- L’autorisation a été retirée et le délai d’utilisation est expiré (voir www.fytoweb.fgov.be)
- Il y a incertitude sur le produit (étiquette illisible, disparue)
- L’état physico-chimique est altéré (gel, précipitation) ou la date de péremption est dépassée.
Les PPNU dont l’utilisation était encore autorisée au 1er janvier de l’année x-2 (x étant l’année d’inspection) sont stockés sous ‘PPNU/périmé’.
Les PPNU entre x-4 et x-2, sont stockés sous ‘PPNU/périmé’ et doivent en outre être enregistrés (nom, quantité restante estimée, date d’enregistrement). Ils font l’objet d’une non-conformité de niveau B (dans le guide).
Le stockage des PPNU avant le 1er janvier de l’année x–4 n’est pas toléré.
Les produits provenant de la reprise d’une exploitation doivent être stockés sous ‘PPNU/périmé’, enregistrés et notifiés préalablement à l’ULC.
Les PPNU doivent être stockés séparément dans le local/l'armoire phyto, et clairement identifiés et sont à remettre lors des campagnes de récolte organisées par AgriRecover ou auprès d'un collecteur agréé par la Région (voir circulaire "détention de produits phytopharmaceutiques dont l'utilisation est interdite" (PCCB/S1/JFS/625325)).
Les conditionnements vides de produits phytopharmaceutiques (y compris les opercules) sont conservés dans un endroit sec et sûr jusqu’à la collecte organisée par « AgriRecover » (voir www.agrirecover.eu).
2. machines, appareils et outillages entrant en contact avec le produit avant les traitements pré- et post-récolte
2.2 pulvérisateurs
Tous les pulvérisateurs susceptibles d’être utilisés pour l’application de produits phytopharmaceutiques doivent être contrôlés conformément aux dispositions légales. Cette exigence ne s’applique pas aux pulvérisateurs à dos et à lance (disposant de maximum deux porte-buses montés au bout d’une lance).
Tout propriétaire de pulvérisateur est tenu de faire contrôler tout pulvérisateur soumis au contrôle une fois tous les 3 ans et ce, à la date, à l’heure et au lieu de la convocation, même si le matériel vient d’être acheté (neuf ou d’occasion).
S’il ne devait pas recevoir de convocation dans les 15 jours ouvrables avant l’échéance du contrôle précédent, le propriétaire est tenu d’en informer l’organisme de contrôle. Le propriétaire qui ne peut se présenter au contrôle aux lieux et dates mentionnées sur la convocation en informe l’organisme de contrôle au plus tard 5 jours calendrier avant la date prévue de contrôle.
Tous les pulvérisateurs doivent être contrôlés par :
- l'Unité Machines et Infrastructures Agricoles du CRA-W de Gembloux pour les pulvérisateurs utilisés dans les provinces de Brabant wallon, Hainaut, Liège, Luxembourg et Namur;
- l'Unité de Technologie et d'alimentation, service de l'inspection de pulvérisateurs de l'Instituut voor landbouw-, visserij- en voedingsonderzoek (ILVO) de Merelbeke vans les provinces de Flandre occidentale, Flandre orientale, Anvers, Brabant-Flamand, Limbourg et dans la région Bruxelles Capitale.
Seuls les pulvérisateurs dûment contrôlés peuvent être utilisés durant la période mentionnée sur l’autocollant apposé par l’organisme de contrôle ainsi que sur le certificat de visite. La perte, la détérioration ou la disparition de l’autocollant doit être immédiatement notifiée à l’organisme de contrôle.
Toute vente d'un pulvérisateur doit être signalée à l’organisme de contrôle conjointement par le vendeur et l’acheteur dans les 30 jours de celle-ci.
Lorsqu’un pulvérisateur n’est plus utilisé, le propriétaire informe dans les 30 jours l’organisme de contrôle au moyen d’un formulaire prévu à cet effet.
4. technique de culture et traitement post-récolte
4.3 produits phytopharmaceutiques et biocides
Calculer au plus juste la quantité de produit phytopharmaceutique et de bouillie nécessaire afin d’éviter les mauvais dosages et les restes.
Lors de l’application des produits phytopharmaceutiques, respecter une zone tampon par rapport à toutes les eaux de surface : 1 mètre pour les pulvérisations sur champs et 3 mètres pour les pulvérisations sur vergers. Des zones tampons spécifiques peuvent être fixées et mentionnées sur l’étiquette. Les zones tampons peuvent être réduites moyennant l’utilisation de plus amples mesures ou moyens de réduction de la dérive (cf. http://www.fytoweb.fgov.be/ - Info pour l’utilisateur – Mesures de réduction de la contamination des eaux superficielles - brochure du SPF Santé publique).
4.4 irrigation
Pour l'irrigation, la fertigation et la pulvérisation phyto, utiliser de l'eau de pluie, l'eau de surface, l'eau souterraine, l'eau de distribution ou de l'eau de processus approuvée par l'AFSCA.
Les eaux de processus autres que celles décrites dans l'annexe 3 pourraient être acceptées moyennant approbation de l'AFSCA. Toutes ces eaux doivent être préalablement évaluées quant à leur utilisation (annexe 3).
D'autres sources d'eau peuvent être utilisées à condition que l'absence de risque associée à leur utilisation ait pu être démontrée au préalable via une évaluation des risques approfondie (au cas par cas).
Les sources d'eau suivantes sont interdites :
- les eaux d'égouts ou l'eau provenant de sources recevant des eaux d'égout non épurées. Vous trouverez les descriptions de ces diverses sources dans l'annexe 3.
L’irrigation doit éviter l’utilisation excessive d’eau afin de limiter la disparition des nutriments et des pesticides par lessivage ou de ne pas favoriser des maladies liées à l’excès d’eau. Elle doit être adaptée aux besoins de la plante.
5. organismes nuisibles
5.1 mesures générales
Les machines et outils sont nettoyés régulièrement afin d’éviter la propagation d’organismes nuisibles comme les nématodes, des maladies liées à la couche arable, les souchets comestibles, … (ces opérations sont mentionnées dans le plan de nettoyage). Fruits (voir partie fruits)
Prendre la décision d’intervenir après avoir évalué le risque réel de la présence d’organismes nuisibles ou de quarantaine. Ce risque est estimé de préférence à l’échelle de la parcelle à l’aide de méthodes d’observation et de surveillance de la population des nuisibles, de la présence et de l’activité des organismes utiles et en tenant compte des seuils de nuisibilité. Choisir au moins une méthode de monitoring parmi celles présentées en annexe 14.4. Fourrage prairie et autres fourrages (voir partie fourrage)
5.8 Mesures relatives au souchet comestible
Mesures à prendre pour les parcelles contaminées par le souchet comestible (Région flamande) :
- à traiter en dernier
- nettoyer les machines lorsque l'on quitte la parcelle
- interdiction de transporter de la terre
- interdiction de cultiver des racines, tubercules et bulbes
- semis de maïs ou d'une culture fortement couvrante (ex. céréales d'hiver)
- appliquer un moyen de lutte mécanique ou chimique
L'agriculteur informe l'entrepreneur éventuel de la présence de souchet de façon à ce qu'il prenne les mesures adéquates pour ne pas le propager en quittant la terre.
Dispositions pour prévenir la dispersion du souchet comestible (Région wallonne) :
Dans le cas de présence connue de souchet sur une parcelle : L'agriculteur informe l'entrepreneur éventuel de la présence de souchet de façon à ce qu'il prenne les mesures adéquates pour ne pas le propager en quittant la terre. En cas de location ou mise à disposition d’une terre, le locataire éventuel doit être informé par écrit de la présence du souchet et un document doit être signé de commun accord.
Les mesures suivantes doivent être prises sur cette parcelle :
- Effectuer les travaux de sol en dernier lieu sur cette parcelle pour éviter la dispersion des tubercules,
- Nettoyer les machines avant de quitter la parcelle contaminée,
- Interdiction de transporter de la terre,
- Interdiction de cultiver des plantes racines, tubercules, bulbes jusqu’à ce que la parcelle ne soit plus contaminée.
- Implantation d'une culture de maïs ou d'une culture couvrante (céréale d'hiver, prairie par exemple)
- En présence de maïs, utiliser la lutte chimique
- Eviter la lutte mécanique en culture de maïs pour empêcher la dispersion des tubercules de souchet
Mesures pour prévenir la propagation du souchet comestible (Région flamande) :
- dans le cas d'un contrat de location de parcelles entre un propriétaire et un locataire, un accord est conclu dans lequel le propriétaire déclare que la terre concernée est exempte de souchet comestible, à l'exception des cultures de maïs ou de prairies.
POMMES DE TERRE
Afin d’éviter la propagation des maladies et nuisibles, prendre les mesures adaptées pour lutter contre les repousses sur les tas d’écart de triage (ex. couvrir les tas). (Région flamande)
Afin de lutter contre les foyers primaires de mildiou, détruire les repousses sur les tas d'écart et de terre de déterrage. (Région wallonne)
POMMES DE TERRE - PLANTS - LEGUMES
En cultures sur buttes, lutter contre le ruissellement sur parcelles R10 et >R10 notamment en cloisonnant les inter-buttes. (Région wallonne).
Interdiction de tout emploi des eaux de surface pour la culture des pommes de terre, des aubergines et des tomates dans les zones de protection (voir 5.3.1) : non seulement pour l’irrigation mais aussi pour les pulvérisations de produits phyto
FRUITS - LEGUMES
Légume marché du frais (sous abri), fruits, vente directe : les méthodes biologiques, physiques et autres méthodes non chimiques durables, doivent être préférées aux méthodes chimiques si et seulement si elles ont fait la preuve d’une efficacité, d’une faisabilité et d’une rentabilité économique suffisantes. Appliquer au moins une des mesures de l’annexe 14.5
Eviter la propagation des organismes nuisibles ou de quarantaine par des mesures d’hygiène : appliquer au moins 2 mesures de l’annexe 14.2
FRUITS
L'agriculteur qui constate le feu bactérien sur les pommiers et poiriers de ses vergers est tenu de tailler jusqu'à minimum 50 cm en dessous du lieu d'infection le plus bas; en cas d'infection régulière ou généralisée, couper au niveau du sol ou arracher toute plante-hôte infectée par l'organisme ainsi que les plantes voisines. Les parties de plantes infectées doivent être détruites conformément aux instructions de l'AFSCA.
Mesures de prévention du feu bactérien :
a) La taille est préférable en hiver afin de prévenir toute contamination. Utilisez un matériel de taille désinfecté. Les haies d'aubépine doivent être taillées annuellement, entre le 1er novembre et le 1er mars afin de freiner la croissance. (Région wallonne)
Mesures de prévention du feu bactérien :
b) Eliminer la seconde floraison des arbres fruitiers. (Région wallonne)
Mesures de prévention du feu bactérien :
c) Réaliser un contrôle des infections dans et autour de l'exploitation. (Région wallonne)
Mesures de prévention du feu bactérien :
d) Planter de préférence des espèces et des variétés peu ou pas sensibles. (Région wallonne)
Il faut implanter des pollinisateurs selon la variété et la technique de culture. (Région flamande)
Fruits : les machines et outils sont nettoyés régulièrement afin d’éviter la propagation d’organismes nuisibles comme les nématodes, des maladies liées à la couche arable, les souchets comestibles, … (ces opérations sont mentionnées dans le plan de nettoyage).
Dans les zone tampons pour le feu bactérien : l’agriculteur qui constate le feu bactérien sur les pommiers et poiriers de ses vergers est tenu de tailler jusqu’à minimum 50 cm en dessous du lieu d’infection le plus bas ; en cas d’infection régulière ou généralisée, couper au niveau du sol ou arracher toute plante-hôte infectée par l’organisme ainsi que les plantes voisines. Les parties de plantes infectées doivent être détruites conformément aux instructions de l’AFSCA.
FOURRAGE GROSSIER
Fourrage prairie et autres fourrages pour l'alimentation du bétail : prendre la décision d’intervenir après avoir évalué le risque réel de la présence d’organismes nuisibles. Ce risque est estimé de préférence à l’échelle de la parcelle à l’aide de méthodes d’observation et de surveillance de la population des nuisibles, de la présence et de l’activité des organismes utiles et en tenant compte des seuils de nuisibilité. Choisir au moins une méthode de monitoring parmi celles présentées en annexe 14.4