Standard Vegaplan

Standard Vegaplan pour la production primaire végétale - version 2.0 du 02/09/2015

Trop de points à améliorer (ex. : plus de 30% de points 2 NC Std. Vegaplan et IPM)

Le logo Vegaplan est-il utilisé selon la procédure définie ?



Les produits phytopharmaceutiques et les biocides sont entreposés dans une armoire (armoire phyto) ou un local adéquat (local phyto) maintenus en bon état d'entretien et de propreté. Dans cette armoire/local peuvent aussi être stockés d’autres produits à condition que ces produits répondent aux conditions suivantes :
a) ne pas être destinés à l’alimentation humaine ou animale, pas de médicaments, pas de substances nutritives
b) ne pas présenter un danger d’incendie ou d’explosion (pas de carburants, d’engrais nitriques,…)
c) être rangés séparément, sur des étagères distinctes et de manière à éviter tout risque de contact direct avec les produits phytopharmaceutiques
Parmi ces autres produits, on peut donc retrouver l’eau de javel, les semences (à l’exception des graines destinées à la consommation directe ou à la production de graines germées), les engrais liquides, les oligoéléments,… Le matériel spécifique pour l’utilisation de ces produits peut également être stocké dans ce local.

phyto : fermé à clef et non accessible aux enfants et aux personnes non autorisées.
A partir du 25.11.2015 : le local/l’armoire n’est accessible qu’aux titulaires d’une phytolicence P1, P2 ou P3, ou à toute autre personne moyennant la présence d’au moins une personne disposant d’une phytolicence sus-mentionnée. En cas d’absence lors d’une livraison de produits à usage professionnel, ces produits scellés peuvent être stockés pendant une durée maximale de 72 heures dans un local, ou une armoire fermant à clé, différent du local/armoire phyto, mais satisfaisant aux mêmes conditions.

phyto : sur chaque porte d’accès direct doivent figurer, de façon visible, les pictogrammes obligatoires “tête de mort” avec les mentions “poison” et (dans le cas d’un local) “accès interdit aux personnes non autorisées”.
A partir du 25.11.2015, doivent être apposés sur l’accès au local/à l’armoire :
- La mention « accès interdit aux personnes non-autorisées » et un symbole équivalent,
- Un symbole de danger approprié
L’identité et les coordonnées du gestionnaire du local/de l’armoire (y compris le n° de la phytolicence – recommandation).

phyto : éclairage de qualité : dans le cas d’un local, il y a un éclairage électrique; dans le cas d’une armoire phyto, un éclairage est prévu à proximité de l’armoire. Un éclairage de qualité permet en permanence la lecture correcte des étiquettes.

phyto : Les produits phytopharmaceutiques contenant des substances actives (produits présentés dans la partie 1 de l’annexe X de l’AR du 28/02/94 modifié par l’AR du 10.01.10 (Gaz toxiques ou produits en dégageant : fluorure de sulfuryl; phosphure d’aluminium ou de magnésium, hydrogène phosphoré : trichloronitrométhane (chloropicrine); ne peuvent être entreposés dans les locaux d’habitation, les étables, les locaux de manipulation. La porte d’accès du local de stockage ne peut donner sur ces locaux.

phyto : sec

phyto : aération efficace. Par exemple une ouverture spécifique est prévue à cet effet.

phyto : protection contre le gel (dans le cas du stockage de produits phytopharmaceutiques et biocides liquides).

phyto : les produits phytopharmaceutiques et les biocides sont obligatoirement conservés dans leur emballage d’origine et accompagnés de leur étiquette d’origine.

Les produits phytopharmaceutiques non utilisables (PPNU) et biocides périmés ou destinés à des fins privées sont rangés ensemble avec la mention “PPNU/périmé” et/ou “privé”.
Sont considérés comme PPNU, les produits qui ne peuvent plus être utilisés pour différentes raisons :
- L’agréation a été retirée et le délai d’utilisation est expiré (voir www.fytoweb.fgov.be)
- Il y a incertitude sur le produit (étiquette illisible, disparue)
- L’état physico-chimique est altéré (gel, précipitation) ou la date de péremption est dépassée.
Les PPNU dont l’utilisation était encore autorisée au 1er janvier de l’année x-2 (x étant l’année d’inspection) sont stockés sous ‘PPNU/périmé’.
Les PPNU entre x-4 et x-2, sont stockés sous ‘PPNU/périmé’ et doivent en outre être enregistrés (nom, quantité restante estimée, date d’enregistrement). Ils font l’objet d’une non-conformité de niveau B (dans le guide).
Le stockage des PPNU avant le 1er janvier de l’année x–4 n’est pas toléré.
Les produits provenant de la reprise d’une exploitation doivent être stockés sous ‘PPNU/périmé’, enregistrés et notifiés préalablement à l’UPC.
Les PPNU doivent être stockés séparément dans le local/l'armoire phyto, et clairement identifiés. Les conditionnements vides de produits phytopharmaceutiques (y compris les opercules) sont conservés dans un endroit sec et sûr jusqu’à la collecte organisée par « AgriRecover » (voir www.agrirecover.eu).

phyto : appareillage de pesage et/ou de mesure adéquat présent

phyto : un produit non agréé en Belgique destiné à être utilisé sur des parcelles situées dans un pays frontalier doit faire l’objet d’une autorisation d’importation/exportation délivrée par l’AFSCA et être clairement identifié dans le local/l’armoire phyto. Ce produit doit être autorisé dans le pays étranger dans lequel les parcelles sont situées.

La personne qui travaille avec les produits phytopharmaceutiques et biocides doit disposer de vêtements de protection adaptés, comme indiqué sur l’étiquette du produit utilisé, en fonction des risques pour la santé et la sécurité.
- Vêtements anti-éclaboussures (salopette et bottes): ex. alopette en coton, vêtement de pluie.
- Gants: ex. en néoprène ou en nitrile (résistants aux produits chimiques).
- Protection de la respiration: ex. un masque qui couvre la moitié du visage au moins, avec filtre gaz et vapeurs combiné (bande brune) et filtre à poussières.
Ces vêtements de protection ne doivent être utilisés que pour l’application des produits phytopharmaceutiques et biocides. L’agriculteur les conservera distinctement des autres vêtements. Il peut par exemple opter pour une couleur de salopette particulière, réservée aux produits phytopharmceutiques.
Ces vêtements de protection ne peuvent pas être rangés dans le local phyto et sont rangés séparément des autres vêtements.

phyto : si les produits phytopharmaceutiques et biocides sont empilés, il y a un certain ordre à respecter. Les poudres se rangent au-dessus des liquides ou en sont séparées physiquement (p. ex. poudres à gauche, liquides à droite) ou à l’aide de bacs de rétention.

phyto : les fuites éventuelles doivent être récupérables: par exemple, placer des bacs de rétention ou un seuil.

phyto : le sol doit être dur (par ex. revêtement: béton, dalles, …).

phyto :les éclaboussures doivent être immédiatement nettoyées. A cet effet, prévoir dans le local un seau contenant du matériel absorbant (sable, sciure), une brosse, une brosse à main et une poubelle. Le matériel absorbant doit être répandu sur les éclaboussures, pour ensuite être nettoyé facilement. Le matériel souillé est conservé dans un endroit sec et sûr jusqu’à la collecte des PPNU par Agri-Recover.

phyto : l’espace de rangement (local ou armoire) est composé de matériaux résistant au feu. Les matériaux sont résistants au feu. Une peinture ignifuge peut éventuellement être utilisée. Les câbles électriques sont en bon état.

phyto : étagères en matériau non absorbant

phyto : kit de douche oculaire ou de l'eau courante à proximité.



Pour les nouvelles machines, utiliser des lubrifiants alimentaires ou admis aux endroits où le contact avec le produit récolté est possible en conditions de travail normales. Il ne peut être dérogé à cette règle qu’à condition de présenter, pour chaque machine concernée, un document émanant du constructeur ou de son représentant officiel, établissant que ce type d’huile ne convient pas pour l’utilisation concernée.


Les machines, appareils et outillages entrant en contact avec le produit avant, pendant et après la récolte sont propres et en bon état. Pas d'application pour le fourrage.

Les machines ne présentent pas de vitres, de lampes, de rétroviseurs, etc. brisés ou fêlés. Les débris de verre sont évacués selon la procédure de bris de verre. Pas d'application pour le fourrage.

Les machines ne présentent pas de pertes d’huile. Les écoulements d’huile et les produits ayant été en contact avec ces écoulements sont immédiatement traités selon la procédure de fuite d’huile.


Après tout traitement phyto :
- Se laver les mains avec du savon liquide
- Se changer
(Exception : utilisation d’une cabine de pulvérisation spéciale avec filtre au charbon actif).


L’agriculteur ne peut pas appliquer de produits phytopharmaceutiques à usage professionnel (rentrant dans l’une des catégories de danger suivantes : ‘très toxique’, ‘toxique’ ou ‘corrosif’), chez un tiers sauf s’il est utilisateur agréé par le SPF Santé Publique (info_environnement@health.fgov.be). En outre, lorsqu’il désire appliquer des produits à usage professionnel, mentionnés dans l’annexe X (AR 28/02/1994 modifié par l’AR du 10.01.10), dans sa propre entreprise, il doit également être utilisateur spécialement agréé. L’agriculteur peut toutefois utiliser des produits phytopharmaceutiques à usage professionnel non mentionnés dans l’annexe X dans sa propre entreprise et dans le cadre de ses activités professionnelles.
A partir du 25.11.2015, les produits à usage professionnel sont utilisés uniquement par des utilisateurs professionnels disposant d’une phytolicence P1, P2 ou P3. Les titulaires de la phytolicence P1 utilisent les produits à usage professionnel uniquement sous l’autorité d’un titulaire d’une phytolicence P2 ou P3. Celui-ci fait une déclaration suivant le modèle repris sous le chapitre 2.5 du cahier des charges.

A partir du 25.11.2015, en ce qui concerne les produits à usage professionnel (produits présentés dans la partie 1 de l’annexe X de l’AR du 28/02/94 modifié par l’AR du 10.01.10 ) dont l’acte d’agréation indique que l’usage en est uniquement réservé aux titulaires d’une phytolicence PS :
- Confier l’utilisation et le traitement de ces produits uniquement aux personnes disposant d’une phytolicence PS
- Confier la conservation de ces produits uniquement aux personnes disposant d’une phytolicence PS ou P3
- Interdire aux travailleurs ne disposant pas de la phytolicence PS ou P3 de participer à des travaux et lever ou réduire à un minimum le risque d’exposition aux dangers propres à ces produits.

Le producteur qui applique des produits phytopharmaceutiques et des biocides, doit disposer des connaissances relatives aux traitements phytopharmaceutiques :
- Via un certificat ou un diplôme (p.ex. diplôme de l’enseignement agricole) OU
- Grâce à un minimum de 5 ans d’expérience en tant qu’agriculteur.
A partir du 25.11.2015, le producteur doit disposer d'une phytolicence P2.
Lorsque l’entrepreneur agricole applique le traitement phyto, il doit être « utilisateur agréé » et posséder un numéro d’enregistrement officiel.
A partir du 25.11.2015, l'entrepreneur doit disposer d'une phytolicence P2 s'il pulvérise et facture uniquement la pulvérisation et la quantité de produits pulvérisés, ou d'un P3 s'il facture des produits phytos non pulvérisés.



N’utiliser que des produits phytopharmaceutiques agréés et des biocides autorisés en Belgique pour les applications figurant sur les étiquettes avant et pendant la culture et durant le stockage. Les conditions d’utilisation mentionnées sur l’étiquette doivent toujours être respectées.
La liste de produits phytopharmaceutiques reconnus peut être consultée sur le site www.fytoweb.fgov.be, et celle des biocides reconnus sur le site : www.health.belgium.be.

Lors de l’application de produits phytopharmaceutiques, l’utilisateur est tenu de prendre les dispositions nécessaires afin d’éviter de nuire à la santé de l’homme, des animaux et d’occasionner des dégâts aux cultures avoisinantes.
Il doit veiller à ce que tout appareil, objet ou véhicule ayant servi lors de l’utilisation de produits phytopharmaceutiques soit nettoyé soigneusement et immédiatement. Lors de l’application de produits liquides, les emballages soigneusement vidés de leur contenu sont rincés abondamment à l’eau.

Calculer au plus juste la quantité de produit phytopharmaceutique et de bouillie nécessaire afin d’éviter les mauvais dosages et les restes.

Lors de l’application des produits phytopharmaceutiques, respecter une zone tampon par rapport aux eaux de surface : 1 mètre pour les pulvérisations sur champs et 3 mètres pour les pulvérisations sur vergers. Des zones tampons spécifiques peuvent être fixées et mentionnées sur l’étiquette. Les zones tampons peuvent être réduites moyennant l’utilisation de plus amples mesures ou moyens de réduction de la dérive (cf. http://www.fytoweb.fgov.be/ - Info pour l’utilisateur – Mesures de réduction de la contamination des eaux superficielles - brochure du SPF Santé publique).


L’agriculteur doit lutter contre les organismes nuisibles (de quarantaine) : quand il constate la présence, quand un représentant de l’autorité lui signale la présence. L'agriculteur doit suivre les instructions de l’AFSCA (comme pour le souchet comestible, les nématodes, la pourriture brune, la pourriture annulaire,…) : désinfection des machines, appareils, outils, moyens de transport, boîtes, conteneurs, matériaux d’emballage après manipulation des produits contaminés. Il doit détruire les produits contaminés par des organismes nuisibles de façon adéquate (feu bactérien, plantes verticilium, Xanthomonas fragariae, …). La liste des principaux organismes de quarantaine figure à l’annexe 10.
Toutes les inspections et analyses légalement obligatoires ou exigées par l’AFSCA, notamment dans le cadre de la délivrance du passeport phytosanitaire (analyses des pourritures brune et annulaire en plants de pommes de terre, …), sont réalisées.

L’agriculteur est tenu d’empêcher la floraison, ainsi que la formation et la dissémination des semences de chardons nuisibles par tous les moyens possibles. Sont considérés comme chardons nuisibles : le cirse des champs, le cirse lancéolé, le cirse des marais et le chardon crépu.

Les machines et outils sont nettoyés régulièrement afin d’éviter la propagation d’organismes nuisibles comme les nématodes, des maladies liées à la couche arable, les souchets comestibles, … (ces opérations sont mentionnées dans le plan de nettoyage). Fruits (voir partie fruits)

Prendre la décision d’intervenir après avoir évalué le risque réel de la présence d’organismes nuisibles. Ce risque est estimé de préférence à l’échelle de la parcelle à l’aide de méthodes d’observation et de surveillance de la population des nuisibles, de la présence et de l’activité des organismes utiles et en tenant compte des seuils de nuisibilité. Choisir au moins une méthode de monitoring parmi celles présentées en annexe 15.4. Fourrage prairie et autres fourrages (voir partie fourrage)


les registres sont complétés

les registres sont conservés 5 ans au moins

identification du producteur et de l'entreprise

identification des parcelles, des locaux de production, de manipulation, de vente et de stockage

L’agriculteur occupant du personnel (personnel fixe, intérimaires, travailleurs saisonniers) peut prouver qu’il respecte la législation relative à la sécurité sociale, p. ex. via le registre Dimona, les contrats de travail, ou un autre accord.



L’agriculteur doit veiller à ce que les plants ou semences devant obligatoirement être accompagnés d’un passeport phytosanitaire en soient pourvus (voir liste annexe 4). Le passeport phytosanitaire doit être conservé pendant 1 an minimum.
Remarque : Les passeports phytosanitaires doivent être conservés pendant un an à l’adresse de l’entreprise. S’ils sont conservés en vue de l’enregistrement des produits entrants (Registre IN), ils seront conservés pendant 5 ans.

L’agriculteur contrôle que le matériel de reproduction livré et les graines destinées à la production les graines germées soient visuellement exempts de maladies.

Utiliser du matériel végétal sain, des semences saines ou du matériel de reproduction conforme à la législation régissant la production et la commercialisation des semences et plants pour les espèces concernées.

L’utilisation d’OGM doit se faire en conformité avec les législations nationale, régionale et européenne. Lors du semis de cultures d’OGM, communiquer au plus tard 15 jours après le semis, par lettre recommandée ou via le site internet du SPF Santé Publique :
- l’adresse ainsi que les coordonnées cadastrales des parcelles semées
- le nom des variétés semées.


Les bâtiments où sont manipulés et/ou stockés des produits végétaux, sont propres et en bon état. Les murs, fenêtres, portes et plafonds sont intacts et faciles à nettoyer.

Tous les bâtiments sont pourvus d’éclairage suffisant. Lorsque l’éclairage fixe est installé directement au-dessus des produits récoltés, prévoir un éclairage incassable, protégé (housse) ou muni d’une coiffe protectrice.

Eviter la présence d’animaux nuisibles et les combattre dans les locaux de stockage, de manipulation et de vente. En cas d’usage d’un produit de lutte contre les organismes nuisibles, il doit s’agir d’un biocide agréé pour cette utilisation durant le stockage. Son utilisation ne peut permettre aucune forme de contamination du produit stocké.

Il n’y a pas de verre brisé dans les bâtiments. Tout verre brisé (ex : fenêtres brisées, fêlées, les lampes cassées, miroirs ébréchés, etc.) est remplacé selon la procédure bris de verre (voir annexe 2).

Ne pas utiliser de thermomètres au mercure non protégés. Si possible, il est conseillé d’utiliser d’autres thermomètres que les thermomètres au mercure. Pas d'application pour le fourrage grossier.

Il est interdit de fumer, de manger et de boire.

L’agriculteur affichera les pictogrammes suivants dans l’entrepôt et dans les espaces de manipulation, de stockage et de vente :
- ‘Interdiction de fumer’
- ‘Interdiction de manger et de boire’ (à l’exception de l’eau)
- ‘Animaux domestiques interdits’
Seul le pictogramme "interdiction de fumer" est d'application pour le fourrage grossier.

Les substances dangereuses et leurs déchets sont stockés et manipulés de manière à éviter toute contamination. L’huile, les combustibles et les engrais doivent être entreposés de manière à éviter toute contamination. Une séparation suffisante entre les lieux de manipulation et d’entreposage de produits végétaux et d’autres matériels ou animaux (tels les engrais, l’huile, les combustibles, un tracteur, du bétail,…) est prévue.

Les animaux d’élevage et de compagnie ne peuvent pas résider dans les locaux de manipulation, de stockage et de vente.

Les produits visiblement pourris ou les déchets sont régulièrement évacués hors des zones de production, de manipulation, de stockage et de vente.


Tous les pulvérisateurs susceptibles d’être utilisés pour l’application de produits phytopharmaceutiques doivent être contrôlés conformément aux dispositions légales. Cette exigence ne s’applique pas aux pulvérisateurs à dos et à lance (disposant de maximum deux porte-buses montés au bout d’une lance).
Tout propriétaire de pulvérisateur est tenu de faire contrôler tout pulvérisateur soumis au contrôle une fois tous les 3 ans et ce, à la date, à l’heure et au lieu de la convocation, même si le matériel vient d’être acheté (neuf ou d’occasion).
S’il ne devait pas recevoir de convocation dans les 15 jours ouvrables avant l’échéance du contrôle précédent, le propriétaire est tenu d’en informer l’organisme de contrôle. Le propriétaire qui ne peut se présenter au contrôle aux lieux et dates mentionnées sur la convocation en informe l’organisme de contrôle au plus tard 5 jours calendrier avant la date prévue de contrôle.
Seuls les pulvérisateurs dûment contrôlés peuvent être utilisés durant la période mentionnée sur l’autocollant apposé par l’organisme de contrôle ainsi que sur le certificat de visite. La perte, la détérioration ou la disparition de l’autocollant doit être immédiatement notifiée à l’organisme de contrôle.
Toute vente d'un pulvérisateur doit être signalée à l’organisme de contrôle conjointement par le vendeur et l’acheteur dans les 30 jours de celle-ci.
Lorsqu’un pulvérisateur n’est plus utilisé, le propriétaire informe dans les 30 jours l’organisme de contrôle au moyen d’un formulaire prévu à cet effet.


Les appareils achetés directement à l’étranger doivent être notifiés par l’acheteur au service de contrôle dans les 30 jours.

L’agriculteur effectue lui-même (au moins) un contrôle annuel de ses pulvérisateurs et prend note des résultats. Il maintient les pulvérisateurs en bon état.



L’agriculteur veille à ce que le personnel qui manipule les produits végétaux ne soit pas atteint de maladies qui peuvent se transmettre via les végétaux manipulés.

L’agriculteur veille à ce que le personnel qui manipule des produits végétaux soit en bonne santé ou ne souffre pas, par exemple de plaies infectées, infections ou lésions cutanées, et soit informé des risques sanitaires.

l'agriculteur et son personnel connaissent les mesures d'hygiène et respectent l'hygiène générale de l'entreprise


Hormis les matières fertilisantes ou amendements du sol provenant des ressources naturelles de la ferme elle-même, ou provenant de la ferme d’un tiers sous leur forme d’origine, seuls les engrais et les amendements du sol autorisés sont utilisés.

Tous les engrais et amendements du sol autorisés doivent être pourvus d’une étiquette ou, s’ils sont achetés en vrac, d’un document d’accompagnement transmis par le fournisseur à l’agriculteur.

Les engrais autorisés et amendements du sol provenant de déchets (p.ex. boues d’épuration, chaux pâteuse, compost, engrais organiques simples, …) doivent :
En Région wallonne : le document d’accompagnement (d’après le modèle OWD) doit être présent pour les boues d’épuration ; pour les autres matières considérées comme déchets et valorisées sur base de l’AGW du 14.06.2001 favorisant la valorisation de certains déchets, l’agriculteur dispose du certificat d’utilisation et du document de traçage qui doivent accompagner le produit.
En Région flamande : pour les cas définis par OVAM et si l’annexe 2.2 du Vlarema l’exige (p.ex. boues d’épuration), le producteur du produit doit disposer d’une déclaration de matières premières. Une copie de la déclaration de matières premières doit accompagner le transport. L’agriculteur peut également contrôler si le producteur dispose d’une déclaration de matières premières au moyen du registre des déclarations des matières premières disponible sur le site web d’OVAM : http://www.ovam.be/einde-afval-materialen.
Les résultats d’analyses (si d'application) sont conservés durant 5 ans

L’utilisation de boues d’épuration officiellement autorisées par le SPF Santé publique est néanmoins interdite sur:
- des herbages et des cultures fourragères si un délai de 6 semaines n’est pas respecté entre l’application et le pâturage ou la récolte ;
- des sols occupés par des cultures maraîchères et fruitières, à l’exception des arbres fruitiers et pour autant que l’utilisation intervienne après la récolte et avant la floraison suivante ;
- des sols destinés à des cultures maraîchères ou fruitières qui sont normalement en contact direct avec le sol et qui sont normalement consommées à l’état cru, pendant une période de 10 mois précédant la récolte et pendant la récolte elle-même.
Pour information : l’utilisation sur des terres agricoles de boue en provenance de stations de traitement des eaux usées est interdite en Flandre.

Les sous-produits en provenance d'autres secteurs sont utilisés comme moyen de production pour autant qu'ils soient autorisés.

Il faut toujours fertiliser conformément aux normes légales, et respecter d’éventuels conseils. En Flandre comme en Wallonie, la fertilisation est régie par la loi. Les normes de fertilisation et une norme pour l’épandage de l’engrais organique en constituent les piliers. La politique flamande en matière de fertilisation (MAP Iiter) permet à l’agriculteur de choisir parmi deux régimes de fertilisation : le régime forfaitaire ou le régime du bilan de nutriments. Dans les deux cas, la norme générale doit être respectée. La politique de fertilisation à l’azote en Wallonie fait partie du « Programme de gestion durable de l’azote en Agriculture en Région Wallonne » et est menée à bien par « Nitrawal asbl ».

L’agriculteur dispose de l’information (composition) relative aux engrais utilisés.

Pdt, céréales, céréales immatures, betteraves sucrières, chicorée, semences, plants, tabac, houblon, légumes (marché du frais - plein air, légumes industriels, fourrages grossiers :gérer la fertilisation à la parcelle de façon cohérente pour toutes les cultures de la rotation. (Région wallonne)


Pour l’irrigation, sont utilisées uniquement l’eau de ruisseau, l’eau de puits ouvert, de l’eau de puits, de l’eau de distribution ou de l’eau de pluie. L’irrigation au moyen de l’eau provenant des processus suivants est également autorisée,à savoir :
• Le lavage des fruits et légumes (à l’exception de l’eau de lavage des racines et tubercules);
• Les processus pour stabiliser les produits (eau provenant du blanchiment ou de la stérilisation);
• Les processus qui interviennent à la suite de toutes les manipulations qui stabilisent les produits (eau qui provient du refroidissement après le blanchiment/la stérilisation, eau provenant de la congélation rapide);
• Le nettoyage des chaîne de blanchiment/stérilisation et le nettoyage et du dégivrage des chaînes de refroidissement.
Cette exigence ne s’applique pas aux graines germées.

L’irrigation doit éviter l’utilisation excessive d’eau afin de limiter la disparition des nutriments et des pesticides par lessivage ou de ne pas favoriser des maladies liées à l’excès d’eau. Elle doit être adaptée aux besoins de la plante.

En cas d'irrigation, il est conseillé de l'appliquer lorsque l'évaporation des végétaux est à son niveau le plus bas, à savoir le soir et la nuit.


Mesures pour les parcelles contaminées par le souchet comestible (Région flamande) :
- à traiter en dernier
- nettoyer les machines lorsque l'on quitte la parcelle
- interdiction de transporter de la terre
- interdiction de cultiver des racines, tubercules et bulbes
- semis de maïs ou d'une culture fortement couvrante (ex. céréales d'hiver)
- appliquer un moyen de lutte mécanique ou chimique


Dossier IN : pour les produits entrants :
• le matériel de multiplication végétale
• les produits phytopharmaceutiqueset les biocides
• les engrais
• les graines destinées à la production de graines germées
Les données suivantes doivent pouvoir être présentées : la nature, l’identification et la quantité du produit, la date de réception et les nom et adresse du fournisseur (unité d’exploitation qui livre le produit).
Dans le cas de graines destinées à la germination, le producteur dispose en outre du nom taxinomique et le n° de référence identifiant du lot, du nom et de l'adresse ou du site web du producteur des semences, d’une copie du certificat d’importation (cf. modèle sous le point 2.4 Dossiers IN et OUT). Si les graines germées ont été expédiées au départ d’un autre exploitant, le producteur dispose également du nom et de l’adresse de l’exploitant de départ duquel les graines ont été expédiées.
Un classement méthodique de tous les formulaires et documents est fortement recommandé. Là où il manque des données, il y a lieu de les compléter sur les documents concernés.

Dossier OUT : Pour les produits sortants :
• Le matériel de multiplication végétale
• Les produits végétaux
les données suivantes doivent pouvoir être présentées : la nature, l’identification et la quantité du produit, la date de réception et les nom et adresse de l'acheteur (de l’unité d’exploitation où est livré le produit). Un classement méthodique de tous les formulaires et documents est fortement recommandé. Là où des données sont manquantes, il y a lieu de les compléter sur les documents concernés.


Etre au courant de la notification obligatoire et l'applique le cas échéant.


Pour les cultures présentes au sein de son exploitation, l'agriculteur dispose d'une synthèse de l'information relative aux propriétés des variétés cultivées, notamment celle concernant la sensibilité et la résistance/tolérance aux maladies si elle est disponible. Sur base de cette information et si des variétés résistantes/tolérantes sont disponibles, les variétés semées/plantées sont choisies selon leur résistance ou leur tolérance aux maladies importantes, sauf si la demande du marché impose un autre choix.



Les engrais sont conservés dans leur emballage d’origine ou dans un emballage spécifique prévu à cet effet (sac en plastique, bidon ou citerne).

Les engrais minéraux solides peuvent être conservés en vrac dans un espace propre et sec. Cet espace aura un sol dur (en aucun cas, il ne peut y avoir de risque de pollution des nappes phréatiques).

Les engrais liquides concentrés doivent être conservés dans une citerne étanche et pourvue d’un bac de rétention. La citerne et son équipement doivent être protégés contre toute ouverture accidentelle. Cette exigence ne s’applique pas aux engrais dilués (bacs A et B) en cultures hydro.

Pour le stockage d’engrais liquides corrosifs concentrés, il faut apposer des pictogrammes afin d’attirer l’attention sur les risques et les dangers.

Les engrais ne peuvent être stockés à proximité d’eau ou de matériel de reproduction comme des semences et des plants.


Les caisses, les conteneurs, le matériel de conditionnement et les palloxes sont propres et en bon état (pas de parties détachées, de rouille en contact avec les produits, …) et désinfectés si nécessaire.

Désinfecter les matériels utilisés pour le conditionnement avant et après le contact avec des produits comportant des risques pour la propagation de maladies végétales (p. ex. : plants de pomme de terre égermés, plants de pommes de terre avec pourriture molle).


L’épandeur est réglé et entretenu. Il est conseillé d’effectuer un test de l’appareil annuellement et d’enregistrer les résultats. Cela peut être réalisé par l’agriculteur lui-même ou par un tiers.


L’agriculteur fait appel à un entrepreneur agricole certifié pour le Standard GIQF des Entrepreneurs de travaux Agricoles et Horticoles ou un entrepreneur Néerlandais certifié pour le cahier des charges Néerlandais VKL, y compris dans le cadre d’un transport secondaire. L’agriculteur peut consulter le statut de l’entrepreneur sur le site web www.vegaplan.be.



L’agriculteur dispose d’une liste des produits phytopharmaceutiques agréés et la conserve comme documentation. Les produits phytopharmaceutiques agréés par culture sont aussi disponibles sur le site web : www.fytoweb.fgov.be.

Fourrage prairie - autre fourrage pour l'alimentation animale : l’agriculteur produits phytopharmaceutiques agréés et la conserve comme documentation. Les produits phytopharmaceutiques agréés par culture sont aussi disponibles sur le site web : www.fytoweb.fgov.be.

Choisir le produit selon son efficacité en fonction du stade de la culture, de la maladie, du nuisible ou de la mauvaise herbe et en fonction de la présence d’organismes utiles.

Appliquer les produits conformément à la technique reconnue pour le type de formulation utilisée ou, le cas échéant, conformément à ce qui est mentionné sur l’acte d’autorisation.

Effectuer le traitement dans les conditions climatologiques les plus favorables à une efficacité optimale du produit.

Lors de l’application des produits phytopharmaceutiques, diluer les résidus de pulvérisations et les réappliquer sur le champ. (Région flamande)

Lors de l’application des produits phytopharmaceutiques, éviter les déversements et ne pas remplir l’appareil sur des surfaces dures non pourvues d’évacuation, afin d’éviter toute contamination. (Région flamande)

Lors de l’application des produits phytopharmaceutiques, nettoyer complètement l’appareil sur le champ ou sur une surface en dur pourvue de l’évacuation nécessaire. (Région flamande)

S’ils sont disponibles, choisir des produits sélectifs pour préserver les organismes utiles.

Fourrage prairie et autres fourrages destinés à l'alimentation du bétail : s’ils sont disponibles, choisir des produits sélectifs pour préserver les organismes utiles.

Choisir les produits en fonction de leur efficacité, de leur toxicité, du risque de développement de résistance et des risques pour l’environnement.

Fourrage prairie et autre fourrage pour l'alimentation du bétail : choisir les produits en fonction de leur efficacité, de leur toxicité, du risque de développement de résistance et des risques pour l’environnement.

Disposer pour chaque végétal de l’information relative aux principales maladies, mauvaises herbes et/ou organismes nuisibles et utiles.

Fourrage prairie et autres fourrages pour l'alimentation du bétail : disposer pour chaque végétal de l’information relative aux principales maladies, mauvaises herbes et/ou organismes nuisibles et utiles.

La fumigation n’est permise que si elle est déclarée nécessaire par une analyse du sol ou du végétal. Elle doit alors être exécutée de façon conforme à l’autorisation du pesticide. Dans la mesure du possible, il faut opter pour une désinfection du sol non-chimique.

Concernant la gestion des risques de résistance, respecter les doses conformément à l’étiquette.

Respecter les principes de base et/ou les conseils diffusés dans les avertissements concernant la gestion des risques de résistance. Si un risque de résistance est connu pour un produit, les modalités d’application définies dans les actes d’autorisation le prennent en compte. (Région wallonne)

Fourrage prairie et autres fourrages destinés à l'alimentation du bétail : respecter les principes de base et/ou les conseils diffusés dans les avertissements concernant la gestion des risques de résistance. Si un risque de résistance est connu pour un produit, les modalités d’application définies dans les actes d’autorisation le prennent en compte. (Région wallonne)

Dans le cadre de la gestion de la résistance, parmi les produits phytopharmaceutiques autorisés et disponibles, utiliser en alternance et/ou en mélange ceux qui ont un mode d’action différent.

Fourrage prairie et autres fourrages pour l'alimentation du bétail : dans le cadre de la gestion de la résistance, parmi les produits phytopharmaceutiques autorisés et disponibles, utiliser en alternance et/ou en mélange ceux qui ont un mode d’action différent.

Légumes marché du frais (sous abris) - fruits - vente directe : s’il y a un risque de résistance, appliquer des méthodes et produits non-chimiques.

S’il y a un risque de résistance, appliquer des méthodes et produits non-chimiques.

Utiliser des buses ou des moyens permettant de réduire la dérive des brumes de pulvérisation.



l’utilisation de produits phytopharmaceutiques et de biocides doit être enregistrée dans les 7 jours qui suivent le traitement. L’agriculteur peut utiliser les documents existants (p.ex. carnet de pulvérisations, un carnet de champ), compléter la fiche culture/parcelle ou utiliser un autre format de document. Les traitements post-récolte sont également à enregistrer.
Données à enregistrer pour les produits phytopharmaceutiques:
- Nom commercial du produit utilisé *
- Date d’application *
- Culture traitée *
- Localisation de la culture traitée (n° de serre, de parcelle ou de l’unité de stockage1) *
- Dose utilisée par ha ou par tonne1 *
Pour les productions non destinées à la consommation animale ou humaine, seules les données marquées d’une astérisque sont obligatoires.
(1 en cas de traitement après récolte)
Remarque : la possibilité de commercialiser du plant de pommes de terre comme pommes de terre de consommation est conditionnée par le respect des exigences visées par l’exigence 4.3.4, comprenant notamment la tenue du registre des pulvérisations.
Pour les biocides, les données à enregistrer sont les suivantes :
- Type d’équipement traité (machines, caisses, palettes, autres récipients, unités de stockage, véhicules, infrastructures)
- Date de traitement
- Biocide (dénomination commerciale complète) utilisé
- Concentration et quantité appliquée.
Ces exigences sont également valables si les traitements sont effectués par des tiers.
Recommandation pour les productions non destinées à la consommation animale ou humaine.

Présence d’organismes de quarantaine nuisibles ou de maladies. Enregistrer les organismes de quarantaine et maladies des plantes représentant un danger pour la santé humaine, animale et végétale lorsqu’ils sont constatés. Conserver les copies du formulaire de notification obligatoire (si d’application).

Résultats d’analyses. Si d’application, tenir un classement méthodique des bulletins d’analyse.

L’utilisation de semences génétiquement modifiées doit être reprise dans un registre.

L’agriculteur dispose d’une procédure qui permet l’enregistrement des réclamations concernant les fournisseurs, les prestataires de services, et les clients. Les réclamations sont enregistrées.

Fourrage : enregistrer les dates d’épandage des engrais organiques et les amendements qui contiennent des sous-produits d’origine animale (ex. farine de sang, farine de viande, farine d’os, …), les dates correspondantes d’accès au pâturage/de fauche ainsi que les dates à partir desquelles les récoltes seront possibles.

Lors de l’application de désinfectants, les données suivantes sont enregistrées:
- Date d’application
- Lieu d’application
- Nom du produit utilisé
- Dose utilisée
- Nom de l’exécutant

enregistrer la date de semis ou de plantation

Enregistrement de la lutte non chimique effectuée (mécanique, biologique, …).

Noter sur la fiche sur quelle base la lutte a été décidée (observations, référence de messages d’avertissement, analyse d’un échantillon …).

Mentionner sur la fiche si le traitement a été efficace (oui, non, pas d'avis).

L’agriculteur enregistre tous les produits phytopharmaceutiques (herbicides, fongicides et insecticides) utilisés avant, pendant et après la culture (traitement post-récolte) sur la fiche de parcelle ou de culture (si d’application) ou un carnet de champ. Les données suivantes doivent être enregistrées :
- Date d’application
- Lieu d’application (parcelle)
- Nom de la culture emblavée
- Nom de la variété (si la variété est identifiée)
- Le prédédent cultural
- L'ennemi visé
- Nom du produit utilisé
- Dose utilisée
- Nom de l’exécutant (l’agriculteur, l’entrepreneur agricole ou du personnel compétent). Recommandation pour les betteraves sucrières, les COP, la chicorée et les CiCa.

Enregistrement du mode d'irrigation utilisé et la provenance de l'eau.

Récolte : noter la date ou la période

remplir correctement la fiche de stockage et de manipulation (pommes de terre, céréales, fruits, légumes, houblon)


Il est important de tenir compte de l’humidité et de la température des céréales stockées afin de prévenir le développement microbien et la formation de mycotoxines. Il est souhaitable de refroidir les grains jusqu’à une t° inférieure à 10°C. Le grain doit également être bien sec (taux en humidité inférieur à 15,5 % pour le froment, seigle, triticale, orge, épeautre, maïs; 15 % : pour les pois et féveroles; 9 % pour les graines de colza et pour le lin).
Il est donc important d’effectuer un refroidissement rapide après le séchage et de prévenir l’échauffement par une bonne ventilation. Un suivi de la température est recommandé.
Ne concerne pas le fourrage grossier.

Avant stockage l’espace doit être vide et propre.
Ne concerne pas le fourrage.

En cas de stockage ‘long terme’ (> 6 semaines) le local doit être fermé. Dans le cas de stockage ‘temporaire’ (≤ 6 semaines) dans un bâtiment non fermé, des mesures de protection seront à prendre (filets, bâches, …).
Ne concerne pas le fourrage.

La température du lot stocké doit être mesurée et enregistrée en cas de stockage « long terme ». Quand le grain est froid (< 10° C) et sec, la température doit être relevée une fois par semaine. En cas de hausse de température, elle doit être prise toutes les 24h.
Ne concerne pas le fourrage.

Si des produits de lutte contre des nuisibles durant le stockage ou des produits de fumigation sont utilisés, il faut en informer l’acheteur. Le stockage de céréales dans des hangars de pommes de terre doit être signalé à l'acheteur de céréales (y compris l'application de CIPC en pommes de terre (poudre/liquide/gaz)). La fiche de stockage peut être demandée par l’acheteur.
Ne concerne pas le fourrage.

Transport par tiers : dans le cas d’un transport vers une entreprise FCA/GMP, le transporteur dispose d’une certification FCA/GMP, Vegaplan ou GMP+ (s’il s’agit d’un transporteur Néerlandais). En cas de transport après stockage (hors des activités de récolte), un transporteur FCQ/GMP est exigé. Concerne aussi le fourrage grossier.

Tout transport secondaire depuis le lieu de récolte à destination d’une entreprise certifiée FCA/GMP ne peut être réalisé que par : a) un agriculteur (producteur primaire) certifié Standard Vegaplan pour la culture transportée; b) un entrepreneur agricole certifié pour le Standard GIQF Entrepreneur de travaux agricoles et horticoles; c) un transporteur FCA/GMP; d) un entrepreneur Néerlandais certifié pour le cahier des charges GMP+.
Concerne aussi le fourrage.

L’agriculteur prend connaissance et applique autant que possible les mesures de gestion dans le cadre de la lutte contre les mycotoxines (cf. annexe 5).
Ne concerne pas le fourrage.

Dans le cas d’une culture de froment destiné à l’alimentation humaine après maïs grain, le labour des champs de maïs (avec si possible broyage préalable des résidus de culture) est nécessaire avant le semis afin que les résidus de la culture de maïs soient complètement incorporés. Cette exigence ne s’applique pas dans les régions sensibles à l’érosion.
Ne concerne pas le fourrage.


Pour les cultures présentes au sein de son exploitation, l'agriculteur dispose d'une synthèse de l'information relative aux propriétés des variétés cultivées, notamment celle concernant la sensibilité et la résistance/tolérance aux maladies si elle est disponible. Sur base de cette information et si des variétés résistantes/tolérantes sont disponibles, les variétés semées/plantées sont choisies selon leur résistance ou leur tolérance aux maladies importantes, sauf si la demande du marché impose un autre choix.


Présence d’un extincteur dans l’entreprise. Cet extincteur se trouve à un endroit facile d’accès.

D’une façon générale, l’entreprise est propre.

Les visiteurs et les employés sont informés des mesures d’hygiène au sein de l’entreprise et du secteur.

L’agriculteur dispose d’une procédure en cas d’accident. Cette procédure mentionne au moins les numéros de téléphone d’urgence.

Il est conseillé d’enregistrer les accidents ainsi que les mesures de correction prises pour prévenir des accidents similaires par la suite.

Dans les exploitations où du personnel est employé, il y a au moins une personne (employeur ou employé) qui dispose d'une expérience ou d'une connaissance en matière de premiers secours.


L’agriculteur prend les précautions nécessaires afin de maintenir propres tous ses équipements, récipients, caisses, véhicules, bennes etc. (utilisés lors du transport de produits végétaux). Avant le transport d’un produit destiné à l’alimentation humaine ou animale, un nettoyage en profondeur, ainsi qu’une désinfection si nécessaire, des moyens de transport ayant servi au transport en vrac d’engrais organiques et autres produits à risques (terre de jardin fertilisée au moyen d’engrais d’origine animale, terreau, amiante, substrat pour culture de champignon, déchets de métaux, graisses techniques, sous-produits d’origine animale non destinés à la consommation humaine, …) est obligatoire. Dans le cas des graines germées, le transport n’est autorisé que moyennant l’utilisation d’un équipement spécifique (cf. 2.4.4).

Tout transport est interdit en cas de fuite des conduites d’huile ou de mazout, s’il existe un risque de contamination du produit végétal. En cas de fuite, les produits végétaux souillés doivent être écartés conformément à la procédure de fuite. Pas d'application pour le fourrage grossier

Il est conseillé de nettoyer et désinfecter, avant le transport de produits végétaux sensibles (exemple : plants destinés à la plantation), les moyens de transport ayant servi au transport de produits comportant des risques phytosanitaires (p. ex. : plants non emballés, plants de pomme de terre coupés au sein de l’unité d’exploitation ou égermés, plants de pommes de terre avec pourriture molle). De cette manière, les risques éventuels de transmission d’agents microbiens pathogènes sont réduits. Si le transport est effectué par des tiers, l’agriculteur peut demander une preuve de désinfection. Pas d'application pour le fourrage grossier.

L’agriculteur prend les précautions nécessaires pour protéger les produits destinés au marché du frais ou à l’industrie de la transformation de toute pollution possible pendant le transport (par exemple protection de la charge contre les éclaboussures).


Lorsqu’un thermomètre est utilisé, il est conseillé de vérifier annuellement son bon fonctionnement.



Dans la mesure du possible, l’agriculteur prend les mesures nécessaires en interne afin de permettre à ses collaborateurs d’acquérir les compétences requises - p. ex. formation, accompagnement/parrainage, …

L’agriculteur et/ou les travailleurs participent à des initiatives externes qui concernent leur métier – p. ex. salons professionnels, exposés, formations, …

L’agriculteur s’informe sur les matières qui concernent son métier et son entreprise par le biais de p. ex. un abonnement à une revue professionnelle, l’affiliation à une organisation professionnelle, l’affiliation à une organisation de producteurs ou une coopération, …


Si de nouvelles parcelles (= nouvelles à des fins agricoles) sont mises en service, il faut effectuer une analyse de risques. Cette analyse de risque doit être conservée comme documentation.

Normalement la terre agricole est de nature irréprochable, s’il s’agit d’une parcelle à risque, une analyse du sol doit donner une réponse définitive quant à la possibilité de la cultiver.



L’agriculteur doit prendre des mesures appropriées pour remédier à la situation lorsqu’il est informé de problèmes décelés durant les contrôles officiels.


Appliquer la rotation des cultures à toutes les cultures annuelles de pleine terre en plein air avec un minimum de 1 année sur 2 avec les particularités suivantes :


Les boues d’égout et d’assainissement des eaux de stations d’épuration publiques ne peuvent être utilisées que si, outre les prescriptions légales, une fiche produit est disponible, qui réponde à l’objectif de maîtrise des risques en agriculture. L’utilisation de ces boues peut être interdite sur base contractuelle. Elle est interdite dans la culture du blé panifiable.


Il est conseillé d’améliorer la productivité et l’efficience des moyens de production par le biais d’une collaboration externe – p. ex. coopérative d'utilisation de matériel agricole en commun , entreprise de travaux agricoles, collaboration mutuelle pour les machines et le matériel, appel à des services externes, …

Dans la mesure du possible, l’agriculteur intègre dans sa politique d’entreprise les conseils qui lui sont fournis par p. ex. le comptable externe, des conseillers et experts, ou par le suivi économique et la comparaison de son entreprise, …

Il est recommandé de travailler avec des fournisseurs fiables (par exemple, compétences techniques, offre de qualité,...) via une évaluation et une sélection adéquate.

Il est recommandé de travailler avec des acheteurs fiables (par exemple, les paiements corrects et en temps opportun, respect des conventions, ...) via une évaluation et une sélection adéquate.



La fertilisation doit être fondée sur une analyse du sol, de l’eau ou du végétal, ou une analyse standard (N, P, K, pH, taux de carbone, calcium, magnésium, humus) de la couche arable doit être effectuée tous les 4 à 5 ans (conserver les résultats).

Légumes marché du frais (sous abris) : la fertilisation doit être fondée sur une analyse du sol, de l’eau ou du végétal, ou une analyse standard (N, P, K, pH, taux de carbone, calcium, magnésium, humus) de la couche arable doit être effectuée tous les 4 à 5 ans (conserver les résultats).



L’agriculteur effectue au moins une fois par an un autocontrôle de ses activités. A cet effet, il complète la check-liste (voir annexe 12) afin de pouvoir la présenter à l’auditeur lors d’un contrôle d’entreprise.


Rotation des cultures betteraves sucrières et fourragères : minimum une année sur 3


En ce qui concerne les semences fermières, lorsque le triage est effectué par un tiers, celui-ci doit être agréé (il est conseillé d’identifier le lot qui est acheminé de l’entreprise vers l’installation du trieur).

Si des semences certifiées sont utilisées, une étiquette par lot de semence doit être conservée.

Pour les céréales et cultures associées immatures et le fourrage : les variétés de semences figurent dans le catalogue national des variétés ou au Catalogue commun des variétés établi par la Commission européenne.

L’agriculteur prend les mesures nécessaires pour limiter la présence des graines de mauvaises herbes (dont la liste est reprise à l’annexe 11). En cas de présence, il en avertit l’acheteur.


Dans la mesure du possible, l’agriculteur prend des initiatives à l’égard des partenaires locaux, p. ex. concertation avec les autorités locales, participation à la vie associative, accueil de groupes dans l’entreprise (portes-ouvertes, ferme thérapeutique, …), ….


Les techniques de culture utilisées visent à limiter l’érosion du sol.

Pour les parcelles moyennement sensibles à l’érosion (orange), il est conseillé de suivre les mesures de l'annexe 15.6. (Région flamande)

Pour les parcelles fortement (rouge) et très fortement sensibles (violette) à l’érosion, les mesures de l'annexe 15.6 sont obligatoires (Région flamande)

Mettre en œuvre des pratiques culturales qui contribuent à une utilisation responsables et limitée des pesticides. Des exemples de mesures sont présentés en annexe 15.3. En appliquer au moins une.

Appliquer au moins 2 mesures parmi celles proposées en annexe 15.1 en faveur de la biodiversité, des structures écologiques et des organismes importants pour les cultures.

L’agriculteur prend les dispositions nécessaires en vue de prévenir le tassement du sol par les machines ou par les troupeaux (par ex. utilisation de pneus basse pression, prévention du passage des bêtes et des machines en conditions humides, réduction du nombre de passages sur la parcelle, ...).

Les méthodes biologiques, physiques et autres méthodes non chimiques durables, doivent être préférées aux méthodes chimiques si et seulement si elles ont fait la preuve d’une efficacité, d’une faisabilité et d’une rentabilité économique suffisantes. Appliquer au moins une des mesures de l’annexe 15.5


Séchoir et ventilateur : un nettoyage doit être effectué après utilisation, l’entretien est annuel et un contrôle est effectué par l’exploitant avant chaque utilisation. La prise d’air doit se faire dans un endroit où l’air est salubre.
N’utiliser que des combustibles adéquats (gaz naturel, gaz de pétrole (GPL) , propane/butane, fuel léger, gazole, huile de colza). Ces produits doivent répondre aux exigences règlementaires. Utilisation d’autres combustibles en concertation avec l’acheteur. Veiller à la qualité des combustibles (contamination dioxine, HAP). Eviter tout contact direct entre les produits et les gaz de combustion - fourrage : ne concerne que le fourrage prairie et le maïs fourrager

Parmi les chargements interdits figurent : l’asphalte, l’amiante, l’essence, le (bio)diesel, les cendres, le gazole, les laitiers de haut fourneau, les déchets ménagers, les peaux traitées par des substances tannantes et leurs déchets, les huiles minérales, les déchets de métaux non dégraissés, le brai, coke de pétrole et pétrocoke, les boues d’épuration, les « fuel oils », les déchets d’asphalte, les graisses techniques, les graines et semences non emballées traitées avec des matières toxiques ainsi que les cendres volantes.
Les engrais ou produits fertilisants ne provenant pas d’usines de biogaz ou de compostage agréées par l’autorité compétente ou d’usines de produits techniques, sont également des chargements interdits. Attention : cette liste est non exhaustive. Il est important de consulter le site www.icrt-idtf.com afin de connaître précisément la classification du produit à transporter.
Après le transport d’un chargement interdit, une benne peut à nouveau être utilisée pour le transport de produits destinés à l’alimentation des animaux vers des entreprises certifiées FCA/GMP, pour autant que l’agriculteur ait effectué un nettoyage et une désinfection, enregistrés dans un protocole ‘Nettoyage & Désinfection’ (cf. modèle Annexe 8).

L’agriculteur détermine, en fonction du produit à transporter (cf. annexe 9), le régime de nettoyage qui doit, au minimum, être appliqué après le transport d’un produit :
- absence de nettoyage (0)
- balayage ou soufflage (A)
- nettoyage à l’eau (B)
- nettoyage à l’eau et avec un détergent approprié, suivi par un rinçage minimum (C)
- d’abord nettoyage à l’eau et au détergent, suivi d’une désinfection (D).

L’agriculteur veille à ce que l’eau utilisée dans le cadre des opérations de nettoyage soit d’une qualité appropriée à cet usage. Il appartient à l’agriculteur de démontrer la manière dont il gère les risques éventuels liés à la qualité de l’eau (eau de distribution, forage de puits, eau de pluie).


Rotation des cultures pommes de terre : 1 année sur 3 pour les pommes de terre de consommation (excepté pour les pommes de terre primeurs récoltées avant le 20 juin). En région wallonne, de péférence 1 année sur 4.


Il est conseillé de limiter la consommation énergétique ainsi que l’émission de gaz à effet de serre. Pour ce faire, l’agriculteur prendra au moins trois mesures parmi celles reprises dans l'annexe 14.2.

Il est conseillé de limiter autant que possible le nombre de trajets (nettoyage au champ, retour camion, ...) ainsi que les distances du transport et/ou de rendre ces trajets le plus durable possible.


L’agriculteur surveille l’état sanitaire des cultures et de la récolte de céréales quant à la présence d’ergot du seigle. En cas de présence d’ergot du seigle, en avertir le 1er acheteur.

L’agriculteur surveille l’état sanitaire des cultures et de la récolte de céréales quant à la présence d’infestations importantes de fusariose. En cas de présence de fusariose, en avertir le 1er acheteur.


Rotation des cultures plants (pommes de terre) : minimum 1 année sur 4.


La biomasse est issue de terres agricoles déjà exploitées avant le 01.01.2008 et ne provient pas de surfaces à protéger qui auraient été converties en terres arables après le 01.01.2008 (orthophotoplan antérieur à 2008 information disponible sous un autre format).

La biomasse qui provient de zones protégées où la culture est autorisée respecte les restrictions officielles relatives à ces zones protégées (Natura 2000, réserves nationales, zones humides à haut intérêt biologique) (au moyen du code mentionné dans la partie administrative de la déclaration de superficie.).

L'agriculteur est soumis aux contrôles des autorités régionales dans le cadre du respect des bonnes conditions agricoles et environnementales reprises dans la conditionnalité ainsi qu'aux exigences de l'art. 17 de la Directive 2009/29. Les déclarations de superficie de l'année passée et/ou de l'année en cours sont disponibles et attestent de la participation de l'agriculteur aux règles applicables dans le cadre des paiements directs.

Les informations sur le lieu de culture de la biomasse sont reprises dans le tableau parcellaire du formulaire de déclaration de superficie et de demande d'aides ou sont disponibles sous un autre format et sont à disposition (Ortophotoplan des déclarations de superficie de l’année passée et/ou de l’année en cours ou information disponible sous un autre format.).


Rotation culture - maïs : Monoculture à éviter (pas d’application pour les exploitations avec uniquement maïs et prairie) (Région wallonne).

Céréales : maximum 2 cultures de céréales sur 3 années ; de préférence, éviter un froment après froment.

Rotation culture - colza : Minimum 1 année sur 3.

Rotation cultures - pois fourrager, féverole, lupin doux : minimum 1 année sur 3.

Rotation cultures - lin : minimum 1 année sur 6.


Porter une attention particulière aux bords de la parcelle (présence de verre, de canette, de plastique, de bois, …) et contrôler au moins une fois juste avant la récolte.

Remplir correctement la fiche parcelle / culture

Noter la variété. Lorsque des semis ou des plants se font par un entrepreneur agricole, le nom de l’entrepreneur agricole doit être noté.

L’engrais utilisé est enregistré sur la fiche de culture ou de parcelle: tous les engrais utilisés doivent être notés:
- Date d’application
- Lieu d’application (si fiche de culture: indiquer sur quelle parcelle/si fiche de parcelle: ne rien indiquer)
- Type d’engrais
- Dose utilisée
- Exécutant (s’il n’est pas le chef d’entreprise)


Dans la mesure du possible, il est conseillé à l’agriculteur d’éviter les nuisances sonores pour son environnement, p. ex. en installant une ventilation adaptée, par l’entretien du matériel, par l’implantation des bâtiments, en réalisant les travaux à des heures appropriées, …


Les appâts utilisés pour la lutte contre les nuisibles doivent être régulièrement contrôlés (minimum 4 fois par an). Les dates des contrôles, les constatations faites, ainsi que les actions entreprises à la suite de ces contrôles sont enregistrées. Un plan (croquis) avec leur emplacement doit être réalisé. Fourrage : concerne fourrage prairie et maïs fourrager.

Les engrais en vrac doivent être séparés physiquement des produits de récolte.
Fourrage : concerne fourrage prairie et maïs fourrager.

Eviter autant que possible les gaz d’échappement dans les entrepôts. Si le moyen de transport est garé dans l’entrepôt, il faut veiller à ce qu’un minimum de gaz d’échappement n’entre dans l’entrepôt lors du départ et de l’arrivée.
Fourrage : concerne fourrage prairie et maïs fourrager.

Lorsque des citernes de carburant hors sol et fixes se trouvent sur le site de production, de manipulation et/ou de stockage, une distance suffisante entre la citerne et les produits primaires est nécessaire (au moins 4 mètres ou une séparation physique).
Fourrage : concerne fourrage prairie.

Le moteur doit être coupé lors du chargement et du déchargement (si ceci est techniquement possible).
Fourrage : concerne fourrage prairie et maïs fourrager.


Rotation cultures - légumes industriels : minimum une même culture une année sur 3 (mais possibilité d’avoir 2 cultures d’une même espèce la même année sur la même parcelle)

Rotation cultures - pois de conserverie : minimum une année sur 6

Rotation cultures salsifis : minimum une année sur 4.


Le lieu de stockage des betteraves (y compris les parcelles) est propre et bien entretenu, sans impuretés (p. ex. huile, produits chimiques, bois, asphalte, pierre, métal, verre, …).

L’agriculteur utilise des variétés répertoriées dans le catalogue des variétés reconnues, sauf les variétés figurant dans la liste négative au niveau national. Les semences doivent être certifiées. L’utilisation de variétés d’OGM est interdite. Une liste négative (des variétés exclues) peut être établie par le secteur interprofessionnel au niveau national.

Les champs d’expérimentation d’OGM sont à notifier à l’autorité compétente, à l’acheteur et à l’IRBAB.

L’utilisation de matières fertilisantes à base de protéines animales, ne respectant pas la réglementation européenne en vigueur est interdite sur la culture de betteraves.


Rotation cultures fraises : minimum une année sur 3
Framboise : revenir la deuxième année dans les interlignes, ensuite rotation sur 5 ans (Région wallonne)


Les films agricoles hors service et les substrats inertes sont évacués conformément à la législation en vigueur (p. ex. collecte par les autorités, reprise par le fabricant,…).
Fourrage : concerne fourrage prairie et maïs fourrager.


Choisir les espèces et variétés cultivées/(sur)semées en fonction des conditions pédoclimatiques de la région (Région Wallonne)


Maïs : en cas de présence de la chrysomèle du maïs, respecter une rotation de minimum 1 année sur 2 (Région flamande).


Les pommes de terre doivent être stockées dans la pénombre afin d'éviter la formation de solanine. L'entrepôt de pommes de terre doit pouvoir être protégé complètement de la lumière du jour.

Afin d’éviter la propagation des maladies et nuisibles, prendre les mesures adaptées pour lutter contre les repousses sur les tas d’écart de triage (ex. couvrir les tas).

L’agriculteur est tenu de disposer d’une autorisation délivrée par l’AFSCA en vue de la préparation et du conditionnement des pommes de terre de consommation (exceptions : livraisons à l’industrie, aux entreprises de triage, pommes de terre emballées issues de récoltes propres livrées directement au consommateur).

Les infrastructures liées à la préparation des pommes de terre de consommation respectent les exigences légales liées à l’autorisation (cf. annexe 3).

Les infrastructures liées au conditionnement des pommes de terre de consommation respectent les exigences légales liées à l’autorisation (cf. annexe 3).

Les conditionnements de pommes de terre de consommation respectent les exigences légales en matière de qualité, de calibrage, et de préparation (uniformité, emballage et marquage (cf. annexe 3).

les pommes de terre de consommation vendues au commerce doivent être préalablement préparées

nématodes à kystes de la pdt (Globodera) : dans le cas des pommes de terre de consommation, la notification obligatoire à l’UPC concernée par le biais du formulaire de notification obligatoire n’est pas requise si l’agriculteur applique les mesures de lutte obligatoires et les mentionne dans un registre.


Carottes, panais, céleri-rave, racines de chicons, haricots, oignons : rotation de minimum 1 année sur 3. (Région flamande)


La coupe des plants de pomme de terre destinés à la multiplication ou à la production de pommes de terre de consommation présente des risques phytosanitaires importants et est fortement déconseillée. Si toutefois elle doit être pratiquée, les prescriptions de l’annexe 6 sont respectées.
La coupe des plants de pomme de terre peut être réalisée :
- par l’utilisateur des plants coupés;
- ou par un entrepreneur enregistré par l’AFSCA, et à la demande et pour le compte de l’utilisateur des plants coupés.
La coupe peut avoir lieu soit à l’adresse de l’unité d’exploitation de l’utilisateur des plants coupés, soit à l’adresse d’exploitation de l’entrepreneur enregistré.
Dans tous les cas, l’utilisateur des plants coupés assumera tous les risques phytosanitaires. La vente ou la cession à titre gratuit de plants coupés est interdite.

La coupe des plants de pomme de terre peut être réalisée :
- par l’utilisateur des plants coupés ;
- ou par un entrepreneur enregistré par l’AFSCA et à la demande et pour le compte de l’utilisateur des plants coupés.

Afin d’éviter la propagation de maladies et les parasites, il est obligatoire d’utiliser des plants certifiés ou des plants fermiers déclarés.
Toute production en cours ou prévue de plants fermiers, avec ou sans passeport phytosanitaire, doit être déclarée avant le 31 mai à l’UPC AFSCA dont dépend l’opérateur.

L’agriculteur doit respecter une rotation des cultures d’une année sur trois pour la culture des pommes de terre. Exception : pommes de terre primeurs récoltées avant le 20 juin.
Remarque (règlement de certification) : Pour les plants de pommes de terre, l’agriculteur doit respecter une rotation d’une année sur quatre.

Les mesures suivantes sont à respecter en cas de pourriture brune si les pommes de terre sont cultivées dans les zones protégées de Arendonk, Balen, Beerse, Berlaar, Brecht, Dessel, Dilsen-Stokkem, Geel, Grobbendonk, Ham, Heist-op-den-berg, Herentals, Herenthout, Herselt, Hulshout, Kasterlee, Kinrooi, Leopoldsburg, Lier, Lille, Lommel, Maaseik, Malle, Meerhout, Merksplas, Mol, Neerpelt, Nijlen, Olen, Oud-Turnhout, Overpelt, Ranst, Ravels, Retie, Rijkevorsel, Schilde, Schoten, Turnhout, Vorselaar, Vosselaar, Westerlo, Zandhoven et Zoersel :
Chaque année, avant le 30 avril, au moyen d’un formulaire fixé par l’AFSCA, déclarer toutes ses parcelles de pommes de terre, cultivées ou à cultiver, d’une superficie de plus de 10 ares. Cette déclaration doit être accompagnée d’un (de) plan(s) de situation à l’échelle 1/10.000 sur le(s)quel(s) ces parcelles de pommes de terre sont indiquées.

Avant de procéder à l’irrigation d’une parcelle de pommes de terre située dans une zone de protection (voir 5.3.1), rincer entièrement et à fond l’installation utilisée à cette fin avec de l’eau autre que de l’eau de surface.

Lors de l’irrigation, au moyen d’eau de surface, de parcelles autres que de pommes de terre, situées dans une zone de protection (voir 5.3.1), toujours prendre toutes les précautions nécessaires afin d’éviter tout contact entre cette eau de surface et des parcelles de pommes de terre.


Pour toute hauteur présentant un risque de chute de plus d’un mètre, il doit y avoir des amortisseurs de chute.


Il doit y avoir un plan de nettoyage. La fréquence des entretiens est indiquée dans le plan de nettoyage.

Il est conseillé d’agrafer le plan de nettoyage au plan de l’entreprise.

La température et la ventilation sont réglables dans les chambres froides et autres espaces de stockage. La température doit être mesurée et enregistrée.

Les produits végétaux récoltés sont toujours protégés du soleil et de la lumière du jour pendant le stockage.

Les déchets provenant des pommes de terre, fruits et légumes sont triés et peuvent être temporairement stockés dans l’entreprise.

Les emballages (papier, carton, ...) destinés à entrer en contact avec le produit doivent être conformes aux prescriptions en matière de sécurité alimentaire. L’agriculteur qui achète des emballages dispose de la preuve que ces emballages conviennent pour les aliments (document d’accompagnement, étiquette, emballage reprenant la mention ‘convient pour aliments’ ou le symbole prévu à cet effet), ainsi que le nom et l’adresse du fabricant, du transformateur ou du vendeur responsable de la mise sur le marché de ces emballages. Cette preuve n’est pas nécessaire lorsque les emballages sont mis à la disposition de l’agriculteur par une organisation de producteurs et les industries. Dans ce cas, les organisations de producteurs et les industries doivent disposer de ces attestations.

Engrais interdits : les boues d’égout et d’assainissement des eaux provenant de stations d’épuration publiques.

Lorsque la récolte est entièrement effectuée par des machines et pour les cultures où il existe un risque de contamination (p.ex. présence de verre dans la serre), contrôler, de préférence deux fois par saison ou par culture, la présence de verre, de canettes, de plastique, de bois, etc. Porter une attention particulière aux bords de la parcelle et contrôler au moins une fois juste avant la récolte. Enregistrer les constatations sur la fiche culture/parcelle.
NE S’APPLIQUE PAS à la récolte manuelle et/ou à la préparation manuelle du produit à la vente.

Si la culture nécessite une analyse de profil N (0-60cm), l’agriculteur doit effectuer cette analyse. Il mentionne la date de l’analyse sur la fiche culture/parcelle et conserve les résultats.

remplir correctement la fiche transport par tiers (si d'application)


Si des appareils de chauffage sont présents sur le site de production, de manipulation et/ou de stockage :
Les conduites sont en bon état.
Fourrage : concerne fourrage prairie et maïs fourrager.

Appareils de chauffage : contrôler régulièrement s’il n’y a pas de fuites au niveau des conduites et des raccordements.
Fourrage : concerne fourrage prairie et maïs fourrager.

Appareils de chauffage : les conduites sont fabriquées en matériaux appropriés.
Fourrage : concerne fourrage prairie et maïs fourrager.

Les appareils de chauffage sont fiables et résistants à l’humidité.
Fourrage : concerne fourrage prairie et maïs fourrager.

Le stockage des produits récoltés prêts à être commercialisés doit se faire sur un sol dur et propre (adapté au produit).
Fourrage : concerne fourrage prairie et maïs fourrager.


En cultures sur buttes, il est conseillé de mettre en œuvre les techniques de lutte contre l’érosion (cloisonnement des inter-buttes, bandes enherbées). (Région wallonne).

Interdiction de tout emploi des eaux de surface pour la culture des pommes de terre, des aubergines et des tomates dans les zones de protection (voir 5.3.1) : non seulement pour l’irrigation mais aussi pour la préparation de bouillies destinées aux pulvérisations de produits phyto


remplir correctement la fiche parcelle / culture

Noter la variété. Lorsque des semis ou des plants se font par un entrepreneur agricole, le nom de l’entrepreneur agricole doit être noté.

L’engrais utilisé est enregistré sur la fiche de culture ou de parcelle: tous les engrais utilisés doivent être notés:
- Date d’application
- Lieu d’application (si fiche de culture: indiquer sur quelle parcelle/si fiche de parcelle: ne rien indiquer)
- Type d’engrais
- Dose utilisée
- Exécutant (s’il n’est pas le chef d’entreprise)


Les planteurs de chicorée sont tenus d’utiliser des semences certifiées de variétés figurant sur la liste des variétés reconnues. L’utilisation de variétés d’OGM est interdite.

L’utilisation de boues d’assainissement des eaux provenant de stations d’épuration publiques est interdite dans la culture de chicorée.

Les produits phytopharmaceutiques non agréés pour les productions agricoles destinées aux nourrissons sont interdits dans la culture de chicorée. Il s’agit des produits cités dans l’annexe IX de la Directive 2003/14/EG.


S’il y a du personnel employé dans l’entreprise et que la manipulation des produits à lieu dans l’entreprise, la présence d’un WC à proximité de la zone de manipulation et l’inscription « obligation de se laver les mains après un passage aux toilettes » sont obligatoires. Pour les entreprises familiales, une toilette dans l’habitation suffit.

Un évier propre est présent à proximité des toilettes.

Du savon liquide pour se laver les mains est prévu près de l’évier.

Un système de séchage à utilisation unique est prévu pour se sécher les mains après les avoir lavées.

La porte du WC ne peut pas donner directement sur le local de production des produits.

Les déchets de conditionnement seront triés par type et recyclés si possible. Les emballages à usages multiples sont préférables aux emballages à usage unique. Pas d'application pour les légumes industriels.

L’agriculteur a un plan d’action pour la réduction des déchets non organiques. Pas d'application pour les légumes industriels

Le petit outillage est en bon état. L’agriculteur enregistre les pièces en sa possession et contrôle leur nombre après chaque utilisation.

1. Fruits et légumes prêts à être consommés (tomates, et tous les fruits (pommes, poires, …)).
* Lors du dernier rinçage : toujours utiliser de l’eau potable; pour les rinçages précédents, de l’eau claire peut être utilisée
* Eau de transport des pommes et des poires : toujours utiliser de l’eau potable.
2. Fruits et légumes qui ne sont pas prêts à être consommés ou qui sont destinés à la transformation (pommes de terre, navets, carottes, salsifis, poireaux, salade, carottes en bottes, épinard, … ; pommes pour la compote ou pour la production de jus).
* Eau de lavage afin d’éliminer la terre : de l’eau claire
* Dernière eau de rinçage : utiliser au minimum de l’eau propre. En l’absence d’eau propre, il faut utiliser de l’eau potable.
3. Légumes et fruits destinés à la vente directe au consommateur dans l’exploitation :
* Eau de lavage afin d’éliminer la terre : de l’eau claire;
* Dernière eau de rinçage :
- Fruits et légumes prêts à être consommés en l’état (y compris toutes les pommes) : eau potable;
- Fruits et légumes qui ne sont pas prêts à être consommés (pommes de terre, navets, carottes, carottes en bottes, salsifis, poireaux, salade, épinard, …) : minimum de l’eau propre. En l’absence d’eau propre, il faut utiliser de l’eau potable.
4. Graines germées :
* Eau de germination, de lavage et de rinçage : toujours utiliser de l’eau qui respecte les paramètres de potabilité. L’eau utilisée pour le lavage des graines ne doit pas être réutilisée dans le cadre de la production des germes.

Dans le cas des cultures sur substrat, il faut effectuer une analyse des solutions d’engrais. Fréquence : tous les mois, jusqu’à suppression du point de pousse. S’il ressort de l’analyse qu’il n’y a aucune variation dans les valeurs mesurées, la fréquence peut être diminuée. Les données des analyses seront notées, et les résultats seront conservés.

Légume marché du frais (sous abri), fruits, vente directe : les méthodes biologiques, physiques et autres méthodes non chimiques durables, doivent être préférées aux méthodes chimiques si et seulement si elles ont fait la preuve d’une efficacité, d’une faisabilité et d’une rentabilité économique suffisantes. Appliquer au moins une des mesures de l’annexe 15.5

Uniquement applicable aux cultures sous abri : la propreté de la couverture est régulièrement contrôlée. L’agriculteur nettoie la couverture régulièrement, de préférence avant le début de l’automne. En cas de salissures importantes, il faut remplacer les couvertures plastiques.

Eviter la propagation des organismes nuisibles par des mesures d’hygiène : appliquer au moins 2 mesures de l’annexe 15.2


Au cours de la manipulation du produit (récolte, tri, emballage, ...), l’agriculteur et son personnel disposent à proximité des espaces de manipulation, de la possibilité et des moyens nécessaires pour se laver les mains au moyen, par exemple d’eau claire et de savon liquide et le nécessaire pour s'essuyer les mains ou d'une solution de nettoyage à base d'alcool, ...:
- après chaque visite aux toilettes ;
- systèmatiquement avant le début de la mise en germination des graines germées, le début de la récolte et de la manipulation/conditionnement, ou après une activité pouvant entraîner une contamination.

Une trousse de premiers soins est disponible dans l’entreprise. Cette trousse doit toujours se trouver à proximité des activités sur le terrain, dans la serre ou l’atelier permanent. La trousse de premiers soins comporte une petite paire de ciseaux, des bandages et des sparadraps (d’une couleur différente de celle du produit).

Les blessures éventuelles doivent être lavées et désinfectées. Il faut utiliser des sparadraps dont la couleur diffère de celle du produit. Pour les grandes blessures ouvertes aux mains, recouvertes ou non d’un pansement, il faut porter des gants.

Les vêtements de travail et les gants sont propres et doivent régulièrement être lavés et remplacés.

Les ongles sont courts et soignés, pas de faux ongles ni de vernis.

Les cheveux sont soignés, et les cheveux longs attachés.

Ne pas porter de bijoux pendants, lors de la récolte ou de la manipulation.

Eviter tout danger de contamination physique par des objets. Veiller à ce que rien ne tombe des vêtements pendant la récolte et la manipulation.

Il est interdit de manger et de boire pendant la récolte et la manipulation.

Il est interdit de fumer pendant la récolte et la manipulation.


Les caisses et les conteneurs doivent se trouver sur un sol dur et sans danger de contamination, sauf pendant les activités de récolte, au cours desquelles elles peuvent être placées sur les champs. Cependant, les caisses ne peuvent jamais être placées sur des graviers.

marché du frais : lorsque des plants sont utilisés comme matériel de reproduction, l’agriculteur est tenu de conserver la fiche du plant. Il dispose dès lors des données relatives à l’utilisation de produits phytopharmaceutiques lors de la culture desdits plants.

Les analyses légalement obligatoires dans le cadre du contrôle pré-récolte sont effectuées (cf. annexe 7).

Pour les cultures sur substrat, il est conseillé de réutiliser l’eau d’irrigation pour autant qu’il n’y ait pas de danger de contamination des produits.

marché du frais : si l’agriculteur cultive lui-même le matériel, il doit établir une fiche de culture comprenant également l’enregistrement des produits phytopharmaceutiques utilisés.


En vue de limiter le développement de la mycotoxine patuline dans les pommes moisies, un contrôle visuel est effectué avant le stockage et la vente de ces fruits.

Le bois de taille sera de préférence broyé et non brûlé.

Les émondes contaminées par le feu bactérien doivent être brûlées.

Il est préférable d’utiliser des feuilles d’emballage en papier.

Fruits à pépin et à noyaux :Les emballages pour la commercialisation sont conservés sous abri et sur une surface en dur (aucun risque de contamination) qui, au besoin, peut être nettoyée. Les emballages de récolte, dont les paloxes, sont conservés sur une surface en dur, pas nécessairement sous abri, ou sur les champs durant les activités de récolte.

fruits à pépins et à noyaux : les caisses et paloxes ne peuvent pas être trop endommagés. Les caisses ou paloxes trop endommagés ne peuvent être utilisés pour la récolte.

fruits à pépins et à noyaux : le produit récolté doit être emballé dans un conditionnement groupé propre et intact. Tout stockage de produits destinés au marché du frais, de caisses en bois et en carton et de tout matériel d’emballage doit se faire dans un espace fermé, isolé du vent, interdit aux animaux familiers.

fruits à pépins et à noyaux : les emballages en plastique et les palloxes peuvent être stockés à l’extérieur (regroupés) sur sol dur et protégé du vent.

Pour la culture des pommes, il faut recourir à des acariens prédateurs contre l’araignée rouge s’ils ne sont pas naturellement présents. L’agriculteur en fait mention sur la fiche.

L’évolution des insectes utiles et nuisibles est suivie et enregistrée.

Pendant la floraison, il est interdit d’utiliser des produits phytosanitaires nocifs pour les insectes pollinisateurs.

fruits à pépins et à noyaux : un sol totalement désherbé est interdit.

fruits à pépins et à noyaux : la partie noire mesure un maximum de 75 cm des deux côtés de l'arbre

fruits à pépins et à noyaux : par an, un maximum de 4 traitements contre les mauvaises herbes est autorisé

fruits à pépins et à noyaux : il faut régulièrement faucher les bords

pommes, poires, prunes : dans le cas d'une production fruitière trop importante : effectuer un égrenage

Pommes, poires, prunes : dans le cas de l’utilisation de moyens chimiques à cet effet, respecter la dose et la période (délai d’attente). Enregistrer tous les traitements sur la fiche.

Pommes, poires, prunes. si les conditions de pollinisation et de fécondation sont défavorables, des moyens chimiques peuvent être utilisés. L’agriculteur n’utilisera que des moyens chimiques certifiés et enregistrera tous les traitements sur la fiche : moment d’application, nom du produit utilisé, dose, nom de l’exécutant.

pommes, poires, prunes : effectuer de préférence un égrenage manuel

Il faut implanter des pollinisateurs selon la variété et la technique de culture. Il doit y en avoir suffisamment tels que la culture le nécessite. (Région flamande)

fruits à pépins et à noyaux : le système de plantation est fonction de la vigueur, de sorte que les mesures visant à ralentir la croissance soient réduites au minimum nécessaire.

fruits à pépins et à noyaux : le système de plantation est perpendiculaire par rapport à la direction prédominante du vent afin d’éviter toute dérive.

Fruits : les machines et outils sont nettoyés régulièrement afin d’éviter la propagation d’organismes nuisibles comme les nématodes, des maladies liées à la couche arable, les souchets comestibles, … (ces opérations sont mentionnées dans le plan de nettoyage).

L’agriculteur qui constate le feu bactérien sur les pommiers et poiriers de ses vergers est tenu de tailler jusqu’à minimum 50 cm en dessous du lieu d’infection le plus bas ; en cas d’infection régulière ou généralisée, couper au niveau du sol ou arracher toute plante-hôte infectée par l’organisme ainsi que les plantes voisines. Les parties de plantes infectées doivent être détruites conformément aux instructions de l’AFSCA.

La notification obligatoire à l’UPC concernée par le biais du formulaire de notification obligatoire n’est pas nécessaire si l’agriculteur applique les mesures obligatoires et mentionne dans un registre le lieu, le nombre de plantes contaminées, les mesures prises, le mode de destruction des plantes contaminées.

fruits à pépins et à noyaux : noter la distance entre les plants et le nombre de rangées.

fruits à pépins et à noyaux : enregistrement du porte-greffe, du greffon, de la souche mère et des produits phytopharmaceutiques appliqués pendant la culture.

fruits à pépins et à noyaux : enregistrer le nombre et la nature des pollinisateurs.

fruits à pépins et à noyaux : technique de culture intégrée: enregistrement des hétéroptères utilisés dans la culture des poires et enregistrement des acariens prédateurs dans la culture des pommes.

fruits à pépins et à noyaux : coupe d’éclaircie et débardage: enregistrement des produits chimiques:
- Date d’exécution
- Nom du produit utilisé
- Dose
- Parcelle
- Exécutant

Utiliser des buses ou des moyens permettant de réduire la dérive des brumes de pulvérisation. (Région flamande)

Utiliser des buses ou des moyens permettant de réduire la dérive des brumes de pulvérisation. (Région wallonne)


Les plants-mères introduits d’un autre Etat membre de l’UE font l’objet d’un autocontrôle par l’opérateur ainsi que d’un monitoring par l’AFSCA pour confirmer l’absence de Clavibacter et Ralstonia. Les taux d’échantillonnage à appliquer sont communiqués par l’AFSCA.
Les familles BE inscrites pour la première fois en vue de la production de plants de pré-base font également l’objet d’un échantillonnage obligatoire conformément aux instructions de l’AFSCA. Le programme d’autocontrôle des plants qui ne sont pas soumis à l’inscription (familles) est de la responsabilité du producteur.
Ces exigences concernent uniquement les plants certifiés, et non les plants fermiers.

Si la coupe des plants de pommes de terre est effectuée par un tiers, celui-ci doit être certifié pour le Standard GIQF Entrepreneur des travaux agricoles et horticoles.

Toutes modifications éventuelles relatives au lieu de stockage ou de plantation des plants fermiers, avec ou sans passeport phytosanitaire, doivent être signalées, avant le 30 novembre, auprès de l’UPC de sa province.

Les plants de pommes de terre qui, pour quelles que raisons que ce soit, ne peuvent pas être vendus comme plants, ne peuvent pas être destinés à la consommation humaine ou à l’alimentation animale sauf s’il est établi que seuls des produits agréés pour les pommes de terre de consommation ont été appliqués. Ces produits doivent par ailleurs avoir été utilisés conformément à leur acte d’agréation (doses utilisées, délai d’attente, etc.). Leur application doit être enregistrée conformément au chapitre 4.5 du chapitre 4. ‘Enregistrement’. La fiche parcelle/produit sera transmise sur demande spécifique à l’acheteur.

Les plants de pommes de terre (y compris les plants fermiers), pour lesquels un passeport phytosanitaire est requis, ne peuvent être produits que sur des parcelles ayant fait l’objet, avant la plantation, d’un examen officiel par l’AFSCA, et reconnues non contaminées par les nématodes à kystes de la pomme de terre (Globodera rostochiensis et Globodera pallida).

Le producteur ou préparateur qui stocke la récolte doit rédiger un plan de stockage indiquant l’emplacement des lots de plants.


Les lots de plants sont traités, emmagasinés et conservés séparément de tout lot de pommes de terre de consommation en vue d’éviter des problèmes de contamination croisée et une perte de traçabilité.

Les locaux doivent être convenablement aérés et pourvus d’un système de ventilation suffisant.
Concerne aussi les graines germées.

L’agriculteur doit disposer d’un agrément pour l’utilisation du passeport phytosanitaire.

Pour les livraisons intracommunautaires, les plants et semences utilisés, des espèces visées à l’annexe 4, doivent être accompagnés d’une étiquette portant la mention ‘passeport phytosanitaire CE’.
Les exportations hors CE, font, quant à elles, l’objet d’un certificat phytosanitaire.
Dans le cas de multiplication de familles (matériel d’obtenteur), un passeport phytosanitaire n’est pas nécessaire à moins que ce matériel soit transporté hors de l’exploitation.
Pour les plants fermiers, un passeport phytosanitaire est nécessaire lorsque le producteur a l’intention de stocker les plants ou de les utiliser en dehors de l’unité de production qui les a produit, ou de les stocker dans une unité de stockage ne lui appartenant pas ou dont il n’a pas l’utilisation exclusive.
L’agriculteur doit obligatoirement conserver le passeport phytosanitaire pendant un an (cf. annexe 4). Si le passeport phytosanitaire est utilisé dans le cadre de son registre IN, il doit être conservé durant 5 ans.

Avant la plantation des semences et des plants destinés à la propagation (y compris pour la production de plants fermiers avec passeport phytosanitaire) des espèces citées à l’annexe 4, l’agriculteur demande à l’AFSCA l’agrément officiel pour l’utilisation du passeport phytosanitaire (cf. www.favv.be/agrements/).

L’agriculteur satisfaisait aux conditions des inspections sur pied.


S’il y a plusieurs variétés de houblon dans l’entreprise, celles-ci sont toujours conservées séparément dans les lieux de conservation.

Les déchets générés par la récolteuse et la nettoyeuse de tiges lors de la récolte sont automatiquement et directement évacués vers une zone située en dehors des espaces de stockage et de transformation.

Les emballages utilisés sont de préférence neufs ou très propres. Aucune inscription pouvant porter à confusion quant au contenu de l’emballage ne peut y figurer (= balles).

Les emballages de houblon préparé sont pourvus de leur étiquette de certification.

houblon : afin de prévenir la transmission de maladies, il est obligatoire d’utiliser du matériel de reproduction (exempt de virus ou de flétrissures) accompagné d’un passeport phytosanitaire ou même du matériel de reproduction végétal avec attestation phytosanitaire.

houblon : le producteur qui constate la présence d’une contamination par le Verticilium albo-atrum ou le V. dahliae est tenu de détruire les plantes contaminées. Si la contamination est constatée par l’AFSCA, il est tenu de suivre les instructions de l’AFSCA.

houblon : dossier OUT : déclaration signée du producteur mentionnant : le nom et l’adresse du producteur, l’année de récolte, la variété, le lieu de production, la référence à la parcelle, le nombre d’unités d’emballage dont le lot se compose.

houblon : une comptabilité doit être tenue en matière de lots travaillés, certifiés ou non.


Lors de la livraison, chaque balle individuelle doit être pourvue d’une étiquette reprenant les coordonnées du producteur.


Le stockage du foin et de tout fourrage sec doit être réalisé à l’abri des intempéries.

ensilage, préfané, maïs fourrager : si des bâches en plastique sont utilisées, elles doivent être étanches; le plastique doit répondre aux prescriptions relatives aux denrées alimentaires; les bâches ne peuvent entrer en contact avec les aliments que lors de leur première utilisation.

ensilage, préfané :lLes additifs utilisés pour la conservation des ensilages doivent être autorisés conformément à la législation en vigueur (Règlement (CE) 1831/2003).

ensilage, préfané :lLes fournisseurs d’additifs pour ensilage et/ou matières premières pour aliments des animaux utilisées comme ‘aide à l’ensilage’ (mélasse, sel, sucre dénaturé, …) sont certifiés GMP (cf. http://ovocom.be/OciCompanyList.aspx?lang=fr).

ensilage, préfané : le stockage des balles doit être réalisé sur un sol permettant une reprise aisée de la balle.

ensilage, préfané : les balles doivent être protégées des dégâts pouvant être occasionnés par les oiseaux (ex. filets).

ensilage, préfané, maïs fourrager : des mesures de prévention doivent être prises durant le transport pour ne pas abîmer les bâches.

ensilage, préfané, maïs fourrager : es bâches ne peuvent pas être endommagées ; elles doivent être réparées immédiatement, si nécessaire.

ensilage, préfané, maïs fourrager : les parties moisies et/ou les souillures doivent être éliminées.

Des limites d'utilisation s'appliquent aux engrais/amendements pour sol qui contiennent des sous-produits. En cas de présence de protéines animales transformées (catégorie 3) ou de farine de viande osseuse (catégorie 2), l'utilisation est interdite sur les prairies auxquelles le bétail a accès ou qui sont destinés au fourrage vert. En cas d'absence de protéines animales transformées ou de farine de viande osseuse, l’accès aux pâturages est interdit aux animaux d’élevage pendant minimum 21 jours après la date d’épandage de ces produits sur les terres. L’herbe, ou toutes autres plantes fourragères, peuvent être coupées pour l’alimentation animale si plus de 21 jours se sont écoulés après le dernier épandage (Règlement (CE) n°181/2006).

Fourrage prairie et autres fourrages pour l'alimentation du bétail : prendre la décision d’intervenir après avoir évalué le risque réel de la présence d’organismes nuisibles. Ce risque est estimé de préférence à l’échelle de la parcelle à l’aide de méthodes d’observation et de surveillance de la population des nuisibles, de la présence et de l’activité des organismes utiles et en tenant compte des seuils de nuisibilité. Choisir au moins une méthode de monitoring parmi celles présentées en annexe 15.4


Par leur agencement et leur conception, les locaux où sont produites, manipulées, stockées et conditionnées les graines germées doivent être propres et en bon état. Les murs, fenêtre, portes, plafond et sols sont intacts, faciles à nettoyer et, si nécessaire, à désinfecter afin de prévenir l’encrassement et la formation de condensation et de moisissures indésirables sur les surfaces.

L'agencement des locaux doit être conçu de manière à éviter les contaminations croisées. A cet effet, il est recommandé de séparer physiquement les zones de réception et de stockage des graines, les zones de préparation et de rinçage, les zones de production des graines germées et les zones de conditionnement

Les locaux de production, de manipulation et d'entreposage de graines germées et de graines destinées à la production de graines germées sont différents de ceux où sont stockés les matériels et produits qui ne sont pas utilisés dans la production de graines germées (tels les engrais, huile, combustibles, tracteur, ...)

Les graines destinées à la germination doivent être entreposées dans des conditions adéquates permettant d’éviter toute détérioration néfaste et à l'abri de toute contamination.

Les systèmes de ventilation doivent être conçus de manière à garantir la propreté du flux d'air

Il y a suffisamment de chambres froides équipées de thermomètres.

Après la production, les graines germées doivent être immédiatement réfrigérées. La chaîne du froid doit être respectée

S'il y a du personnel employé dans l'entreprise et que la manipulation des produits a lieu dans l'entreprise, la présence d'un WC à proximité des zones où sont manipulés les produits et l'inscription "obligation de se laver les mains après un passage aux toilettes" sont obligatoires. Pour les entreprises familiales, une toilette dans l'habitation suffit

Un système de séchage à utilisation unique est prévu pour se sécher les mains après les avoir lavées

La porte du WC ne peut pas donner directement sur les locaux où sont manipulés les produits

Les installations et les équipements entrant en contact avec les graines ou avec les graines germées doivent être construits dans un matériau adéquat (matériau lisse, non poreux, non sensible à la corrosion et facile à nettoyer et désinfecter). Ils doivent être propres, en bon état et désinfectés si nécessaire.

Des dispositifs adéquats pour le nettoyage, la désinfection et l’entreposage des outils et des équipements de travail doivent être prévus. Ces dispositifs doivent être faciles à nettoyer et disposer d’une alimentation adéquate en eau chaude et froide. Les opérations de nettoyage et de désinfection de ces équipements doivent avoir lieu à une fréquence suffisante pour éviter tout risque de contamination.

Les réceptacles de véhicules et/ou de conteneurs doivent être réservés au transport de denrées alimentaires si celles-ci sont susceptibles d’être contaminées par des chargements d’autre nature

Les réceptacles de véhicules et/ou conteneurs servant au transport des graines germées doivent permettre de les maintenir réfrigérées.

L’agriculteur et son personnel connaissent les mesures d’hygiène bénéficient d’une formation relative aux risques en matière d’hygiène (formation organisée en interne ou menée par des organisations professionnelles, par l’AFSCA, via un guide de bonnes pratiques, …) et respectent l’hygiène générale de l’entreprise.

Porter des tenues adaptées et propres, régulièrement lavées et remplacées. Utiliser des vêtements de travail et des gants spécifiques pour l’application de produits phytopharmaceutiques.

Eviter tout danger de contamination physique par des objets. Veiller à ce que rien ne tombe des vêtements pendant la récolte et la manipulation

Le producteur est tenu de disposer d’un agrément délivré par l’AFSCA.

Le producteur de graines germées demande une déclaration à ses fournisseurs attestant que :
- que les graines conviennent pour la production de graines germées ;
- qu’elles ont été produites et manipulées selon des méthodes permettant d’éviter des risques de contamination microbiologique, chimique ou physique (BPA, BPH) ;
- si possible, que le producteur dispose d’un SAC validé/certifié ou d’une garantie similaire ;
Une déclaration sera réclamée aux fournisseurs pour chaque envoi (un envoi correspond à une combinaison des critères suivants : espèce x origine)

Dans le cas de graines importées de pays tiers, le producteur dispose d’une copie du certificat d’importation attestant que les graines ont été produites dans des conditions respectant les dispositions générales d’hygiène (cf. modèle de certificat sous le point 2.4 Dossiers IN et OUT).

Le fournisseur procure les résultats d’analyses des graines destinées à la germination pour E. coli producteurs de shiga- toxines (STEC) et Salmonella.
Le producteur de germes fait analyser au moins une fois chaque lot (0,5 % du poids du lot en ou un sous-échantillon de 50 g) de graines destinées à la germination pour E. coli producteurs de shiga- toxines (STEC) et Salmonella spp. (doit être fait dans le cadre des tests de germination) (cf. annexe 12).

Les graines sont lavées à l’eau potable immédiatement avant la mise en germination L’eau utilisée pour le lavage des graines ne doit pas être réutilisée dans le cadre de la production des graines germées.

Pour l’irrigation, l’utilisation d’eau potable est nécessaire afin d’éviter toute contamination.

Là où cela est nécessaire, des dispositions adéquates pour le lavage sont prévues. Tout évier ou dispositif similaire de lavage doit disposer d’une alimentation adéquate en eau potable, être nettoyé et, au besoin, désinfecté.

Les graines germées qui sont mises sur le marché sont exemptes de Salmonelles et de E. coli producteurs de shiga- toxines (STEC) (absence dans 25 g) et ont une concentration en Listeria monocytogenes inférieure à 100 ufc/g. Le monitoring (y compris la fréquence de l’échantillonnage) est décrit à l’annexe 12.